Maine-et-Loire : mis en examen et écroué pour avoir frappé à mort son épouse
Vendredi, un homme de 35 ans a été mis en examen et écroué pour avoir frappé à mort son épouse de 33 ans à leur domicile de Saint-Michel-et-Chanveaux, dans le Maine-et-Loire. Le trentenaire a reconnu des coups émis avec une latte de lit et une matraque télescopique.
Le procureur de la République d’Angers Yves Gambert s’est récemment exprimé sur la mise en examen, opérée vendredi, d’un homme de 35 ans pour coups mortels aggravés sur sa femme. Un mis en cause depuis écroué.
Les faits ne sont pas précisément datés. Sud Ouest rapporte ainsi qu’ils ont pu se dérouler mardi soir ou dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 juin derniers. Il apparaît en revanche certain que le drame est survenu au domicile du couple à Saint-Michel-et-Chanveaux, dans le Maine-et-Loire.
Il avoue avoir frappé son épouse avec une latte de lit et une matraque
Mercredi matin, l’homme avait prévenu les secours et indiqué qu’il venait de retrouver son épouse inconsciente dans son lit. Selon lui, chacun aurait dormi de son côté après une violence dispute.
Au final, a fait savoir le procureur, le trentenaire “a reconnu qu’il […] avait [frappé son épouse] à l’aide d’une latte de lit et d’une matraque télescopique. La victime était couverte d’ecchymoses sur les jambes et les bras. Elle présentait aussi un doigt cassé”. Les faits se seraient produits alors que le seul enfant du couple, un garçon de 10 ans, se trouvait sur les lieux.
Le couple aurait déjà rompu à plusieurs reprises
Malgré tout, de sensibles zones d’ombre subsistent : “Il y a beaucoup de détails à recoller. Sur l’heure du décès, les analyses du médecin légiste ne s’accordent pas avec les déclarations de l’époux. Mais celui-ci s’exprime très peu. Il n’a pas précisé le mobile”. Une autopsie du corps devrait permettre d’en savoir davantage.
Plusieurs témoignages s’accordent sur un couple qui avait déjà rompu à plusieurs reprises. Il s’était installé dans cette commune il y a de cela quelques mois, et la femme y continuait une activité de couturière à domicile.
En 2017, 130 femmes ont péri en France sous les coups de leur mari, ex-compagnon ou amant, soit sept de plus qu’en 2016 selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.