Lyon : une crèche définitivement fermée suite à la mort d’une fillette
Une enfant de onze mois avait perdu la vie dans cet établissement situé dans le 3e arrondissement de Lyon après avoir ingéré un produit toxique.
Le 22 juin dernier, c’est un véritable drame qui avait frappé une crèche située dans le 3e arrondissement de Lyon. Une fillette de onze mois avait en effet été retrouvée inconsciente dans l’établissement et a fini par perdre la vie à l’hôpital.
Après enquête, il s’est avéré qu’une employée de la crèche était responsable de la mort de l’enfant qu’elle avait aspergé avec du produit toxique. Après une fermeture administrative temporaire, l’établissement a finalement été définitivement fermé.
Excédée par les pleurs de l’enfant
Ce sont nos confrères de France Info qui relaient l’information. Tout a donc débuté en juin dernier lorsque les pompiers ont dû prendre en charge la fillette retrouvée inconsciente dans la crèche. L’enfant n’a pas survécu à ce qui s’est avéré être un empoisonnement par produit toxique.
L’employée de la crèche avait alors été placée en garde à vue et, lors de son audition par la police, avait avoué avoir aspergé et fait boire un produit caustique à la victime parce qu’elle était excédée par ses pleurs.
Surmenage personnel
Après avoir avoué les faits, l’employée a indiqué qu’elle avait agi de la sorte à cause d’un « surmenage personnel ». L’enquête avait alors démontré que cette dernière, titulaire d’un CAP petite enfance depuis un an, avait suivi une simple formation vidéo de la part du groupe propriétaire de l’établissement. Elle a en outre indiqué qu’elle ne souhaitait pas la mort de l’enfant.
Fermeture définitive
Après avoir été fermé administrativement pour trois mois sur décision de la préfecture de Rhône, l’établissement a été définitivement fermé à l’initiative du groupe qui en avait la charge. Une décision prise en marge d’une enquête administrative lancée par la Métropole de Lyon et qui avait notamment saisi l’inspection générale des affaires sociales (Igas). Des inspecteurs de l’Igas doivent tout de même visiter l’établissement ce 21 septembre.
Depuis cette affaire, plusieurs employés de ce réseau de crèches ont dénoncé des manquements dans les conditions d’accueil des enfants.