Lyon : suite à une fraude, 2302 étudiants obligés de repasser le concours de médecine
Plusieurs étudiants auraient été informés des sujets avant les examens.
Ils pensaient pouvoir se détendre après une première année très stressante, mais ils vont vite devoir se replonger dans le travail. À l’université de Médecine Lyon 1, 2302 étudiants vont devoir repasser le concours de Première Année Commune aux Études de Santé (PACES) suite à la divulgation des sujets d’examen. Une plainte a été déposée.
Une étudiante en possession des sujets
Ce sont nos confrères de France 3 Rhône-Alpes qui relaient l’information. Tout commence la veille des épreuves lorsque plusieurs étudiants reçoivent la consigne de bien réviser certains sujets précis. Des sujets qui tomberont lors des épreuves du 11 décembre. Plusieurs étudiants affirment alors que l’une d’entre elles les avait sollicités en leur indiquant qu’elle avait connaissance des sujets.
Ce sont ces mêmes étudiants qui ont alerté la présidence de l’université qui a ordonné une enquête. Finalement, la fraude ayant été avérée, les épreuves de Physique, Biochimie, Biologie moléculaire, Biologie cellulaire et mathématique ont été annulées et devront être repassées le 8 janvier prochain.
Présomptions de fraude grave dans le concours #PACES à Lyon-Est. L'Université dépose plainte contre X et lance une enquête dont les résultats seront communiqués cette semaine. L'annonce complète du Doyen et du Responsable PACES ▶️ https://t.co/UVuRc38MoO
— Université Lyon 1 (@UnivLyon1) December 11, 2018
2302 étudiants concernés
Par principe d’équité, les 2302 étudiants devront repasser ces examens. Le choc est rude pour les candidats au PACES qui pensaient en avoir fini avec une période extrêmement stressante et fatigante.
La faculté a organisé une cellule de crise et une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour venir en aide aux candidats qui le souhaitent. Une plainte contre X a été déposée. Le fait de se rendre coupable ou complice d’une fraude dans les examens et concours publics est susceptible d’une condamnation de 3 ans de prison et 9000 euros d’amende. Le ou les responsables de cette fraude s’exposent également à des sanctions disciplinaires.