Lyon : en garde à vue après avoir servi un gâteau au cannabis à ses collègues médecins
À Lyon, un médecin a servi un gâteau au cannabis à ses collègues à l'occasion de son anniversaire. Plusieurs d'entre eux ont été pris de vomissements et d'autres hospitalisés suite à la dégustation. Le premier a quant à lui été placé en garde à vue.
Vendredi, un médecin fêtait ses 67 ans, et à cette occasion, le sexagénaire avait ramené un “space cake”, soit un gâteau au cannabis, à un séminaire sur l’hypnose organisé dans un grand hôtel de Lyon.
Le gâteau, nous rapportent nos confrères d‘Actu Santé .net, avait vraisemblablement été confectionné par le médecin lui-même, ou tout du moins, fait maison. Avant de servir l’assistance et de lancer la dégustation, le praticien avait cependant pris soin de prévenir ses collègues sur le fait que le gâteau avait été atypiquement fourré.
Gâteau au cannabis : le médecin avait prévenu ses collègues
Visiblement assez peu voire pas du tout refroidis par cet avertissement, ces médecins ont commencé à goûter la pâtisserie. S’il ne nous est pas précisé le nombre total de praticiens l’ayant dégustée, il apparaît que sept d’entre eux ont été pris de vomissements, et deux de plus d’avoir été transportés à l’hôpital pour y subir des examens.
Au final, le médecin qui célébrait son entrée dans sa 67e année a été placé en garde à vue. De par son appellation, le “space cake” semble se présenter comme un mets consommable et sans réel danger pour la santé. Au Colorado, où le cannabis a été légalisé, le touristes sont particulièrement demandeurs de friandises et préparations contenant cette drogue.
Des consommateurs aux urgences dans le Colorado
Et la découverte de se révéler parfois, si ce n’est souvent, lourde de conséquences. Une étude parue en février dernier dans les colonnes du New England Journal of Medicine révélait ainsi qu’entre 2013 et 2014, les admissions aux urgences de touristes ayant consommé du cannabis avaient été multipliées par deux dans l’État du Colorado.
Étant donné que les locaux ne sont pas concernés par ces chiffres, on peut s’imaginer que les proportions ingérées par les touristes étaient possiblement trop importantes, à l’instar de ce qui a été observé chez ces médecins lyonnais.