Lyon : elle commande une parure de lit, elle découvre en plus des kilos de drogue dans son colis
Lundi, une Lyonnaise a réceptionné un colis dans lequel elle a trouvé la parure de lit qu'elle avait commandée. Mais le carton contenait également des sacs de drogue cachés dans les draps. La police a depuis saisi la marchandise suspecte et ouvert une enquête.
Lundi à Lyon (Rhône), une mère de famille a réceptionné un colis dans lequel elle espérait vraisemblablement trouver la parure de lit qu’elle avait commandée sur la toile. Le produit était effectivement à l’intérieur. Mais cachés dans les draps apparaissaient de curieux sacs. Lesquels contenaient ainsi des cachets de couleur orange comme le montrant les images prises par le fils de cette acheteuse. Il aurait été risqué de les prendre pour des bonbons car il s’agissait en fait de drogue.
Des comprimés d’amphétamine découvert dans une parure de lit
BFMTV.COM rapporte que ces cachets s’apparentaient à de l’ecstasy, alors qu’il serait question ici de comprimés d’amphétamine. Plusieurs kilos de drogue dont la valeur totale a été estimée à 50 000 euros. Auprès de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, le fils indique avoir d’abord pensé à se débarrasser de la marchandise suspecte en la jetant aux toilettes ou en la brûlant dans le barbecue. Mais il s’est ensuite dit qu’il n’aurait jamais pu apporter la preuve au trafiquant qu’il s’était réellement débarrassé de la drogue.
La drogue saisie, une enquête ouverte
Le jeune homme a alors songé à aller remettre la drogue à la police, mais il s’est alors fait la réflexion que ses interlocuteurs auraient difficilement pris son histoire au sérieux. Décision a finalement été prise de d’appeler le commissariat du quartier pour que les forces de l’ordre se rendent chez sa mère. Sur place, il a été confirmé que les cachets étaient des stupéfiants, avant que ceux-ci ne soient saisis. Une enquête a été ouverte dans le but de retrouver la trace du ou des trafiquants impliqués dans cet envoi. Le fils de l’acheteuse dit au passage avoir publié les images sur les réseaux sociaux pour d’abord attester aux autorités que sa mère et lui n’avaient pas touché aux sacs, et ensuite pour signaler au trafiquant que la drogue est désormais “entre les mains de la police”.