Lycéen poignardé à Paris : Des jeunes lancent des représailles sur des lycées voisins
Après l'homicide de ce matin devant le lycée Charles-de-Gaulle du 20e arrondissement de Paris, des jeunes ont lancé des expéditions punitives dans des établissements situés à proximité.
Ces expédition punitive vient renforcer la thèse du règlement de compte entre bandes rivales. Nous évoquions ce matin la tragique histoire de ce lycéen parisien poignardé mortellement à quelques mètres de son établissement scolaire, le lycée Charles-de-Gaulle situé dans le XXe arrondissement de Paris.
Cet après-midi, une bande de jeunes a cherché à pénétrer dans un autre lycée de Paris pour en découdre avec certains élèves. Le proviseur et son adjoint ont été blessés en voulant éviter l’affrontement.
Les agresseurs cherchaient des élèves
Selon nos confrères du Parisien, les faits se sont déroulés à 16 h 30 cet après-midi au lycée Maurice Ravel situé cours de Vincennes (XXe). Une bande de jeunes cherche alors à s’introduire dans l’établissement à la recherche d’un ou plusieurs lycéens qu’ils ne trouvent pas.
Le personnel de l’établissement cherche à juguler l’intrusion et recevra en réponse des coups de poing et des coups de pieds. Si aucun lien entre la mort du lycéen de Charles-de-Gaulle et cette tentative d’intrusion n’est avéré, la proximité des deux évènements est plus que troublante.
D’autant que dans un autre établissement, le lycée Paul Valéry situé boulevard Soult (XIIe), une bande de jeunes est venue agresser un lycéen. Ce dernier, légèrement blessé, aurait indiqué aux enquêteurs que ces agresseurs venaient du XXe arrondissement et étaient à la recherche d’un jeune habitant le XII et qui aurait un lien direct avec l’affaire de ce matin.
Le recteur sur place
À l’heure où nous écrivons ces lignes, les policiers seraient toujours à la recherche de suspects pour l’homicide de ce matin et des agressions de l’après-midi.
Le recteur de l’académie de Paris s’inquiète de cette flambée de violence et s’est rendu dans les différents établissements. L’enquête a été confiée du 2e district de police judiciaire de la police judiciaire parisienne.