L’union fait la force, KPN et Telefonica souhaitent s’allier sans Carlos Slim
Les menaces à l'horizon pourraient être catastrophiques. Les opérateurs espagnol et néerlandais pourraient harmoniser leur activité dans le secteur de la téléphonie pour le plus grand bonheur de KPN.
Telefonica a l’intention de placer sa filiale O2 Germany au sein de la bourse dans le but de lever des capitaux. Ces derniers sont indispensables pour programmer les frais du prochain nouvellement de la dette. Parallèlement, l’Espagne est dans une position critique avec la diminution de ses finances, les emprunts sont donc beaucoup plus chers. Telefonica rencontre des difficultés, ce qui n’est pas le cas pour KPN. Ce dernier ne connait pas de problèmes au niveau financier, mais son court n’est pas dans une pente ascendante.
Le rejet de la proposition alléchante de Carlos Slim
Carlos Slim, le leader mondial et l’homme le plus riche du monde aimerait devenir le bénéficiaire avec une participation au sein de l’opérateur néerlandais à hauteur de 28 % via América Movil. KPN n’est absolument pas d’accord avec cette proposition, malgré la prime avantageuse mise en avant par Carlos Slim, KPN ne veut pas s’affilier. Dans un communiqué, la société a expliqué son rejet, l’offre proposée de 8 euros pour une action est jugée « opportuniste ». Cette valeur n’est pas en corrélation avec la réalité de la société. KPN a donc déclaré que « le conseil de supervision et le conseil d’administration annoncent aujourd’hui qu’ils recommandent unanimement aux actionnaires de ne pas réagir à l’offre partielle ».
Un investissement important pour l’homme le plus riche
Carlos Slim voulait accroitre sa participation au sein de l’opérateur notamment en mettant en place « son premier investissement conséquent » dans l’Union européenne. Pourtant malgré le refus, deux jours après la réalisation de la proposition expirant le 27 juin, América Movil annonçait entre jeudi et vendredi une participation de 5,01 % contre 4,8 %.
L’union, le seul recours
Le mariage entre les deux filiales pourrait générer un bénéfice non négligeable de 3 milliards d’euros. Pourtant, malgré cette somme, la situation des deux groupes ne serait pas réellement améliorée. L’économie européenne et les différentes baisses des tarifs imposés par l’Europe pourraient jouer en leur défaveur.