Lot-et-Garonne : ses chevaux mutilés, il retrouve la garde à vue
Après la levée d'une première garde à vue, un homme soupçonné d'avoir mutilé ses chevaux à Boé vient d'être de nouveau soumis à ce régime. Le suspect se serait de même livré à des violences sexuelles sur les deux équidés.
Le 27 décembre 2021, deux chevaux avaient été découverts mutilés dans un centre équestre de Boé, dans le Lot-et-Garonne. Deux jours plus tard, un homme soupçonné de s’en être pris à ces équidés avait été interpellé et placé en garde à vue. Cette dernière, rappelle Sud Ouest, avait toutefois été rapidement relevée en raison d’une incompatibilité de ce régime avec l’état psychiatrique du mis en cause.
Chevaux mutilés à Boé : des violences sexuelles relevées
Agé de 43 ans, le suspect avait été hospitalisé à la Candélie. Depuis, le quadragénaire semble avoir retrouvé une sérénité d’esprit, d’où son retour en garde à vue le lundi 3 janvier dernier. Les forces de l’ordre ont donc pu entendre cet homme sur les faits dont on l’accuse. Et ils pourraient même aller au-delà de mutilations. En effet, les chevaux, retrouvés en train d’errer en dehors de leurs enclos par leurs propriétaires, présentaient des marques de violences sexuelles, entre autres atteintes. Une plainte avait d’ailleurs été déposée dans la foulée.
Une enquête pour vérifier l’existence d’autres victimes
Outre le travail à effectuer pour établir si le suspect est bien la personne ayant agressé les deux chevaux de Boé, les enquêteurs auront également à vérifier si leur homme n’a pas commis d’autres actes du même genre sur d’autres équidés. Ainsi, au cours de l’année passée, plusieurs chevaux ont été découverts avec des mutilations et ce à plusieurs endroits du Lot-et-Garonne. Le quadragénaire aurait-il pu se livrer à de tels déplacements pour s’en prendre à des chevaux ? De premières réponses ont pu être fournies par le principal intéressé en début de semaine.