Loiret : un bus repart sans une mère de famille mais avec ses enfants
Dans la nuit de mardi à mercredi, un car de la compagnie Ouibus qui effectuait la liaison Paris-Toulouse a marqué un arrêt dans le Loiret avant de repartir sans une mère de famille mais avec ses enfants. La famille a finalement été réunie quelques heures plus tard.
L’histoire a eu lieu dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 août. Un car de la compagnie Ouibus effectuait la liaison entre Paris et Toulouse. Aux alentours d’une heure du matin, il a marqué un arrêt sur une aire de l’autoroute A1, près de Saran (Loiret). Une mère de famille qui voyageait avec ses deux enfants a saisi l’occasion pour descendre et faire une pause. Mais, rapportent nos confrères d’Actu Toulouse, en revenant auprès du bus, elle a constaté que ce dernier était reparti sans elle.
Après un arrêt, le bus repart et laisse une maman sur une aire d’autoroute
Sur sa page Facebook, la gendarmerie du Loiret précise que cette maman a ainsi été séparée d’“un jeune enfant et [d’]un nourrisson”. Elle a fini par trouver de l’aide auprès des gendarmes du peloton autoroutier qui, sur la même aire d’autoroute, procédaient au contrôle d’un véhicule. La mère de famille a alors été invitée à monter dans le véhicule des militaires et celui-ci s’est lancé à la poursuite du bus. Dans le même temps, le centre opérationnel de la gendarmerie de l’incident a été alerté.
😱Oops !Oubliée sur une aire d’autorouteLe 07 août, lors d’un court arrêt, une mère de famille a été oubliée vers 1…
Publiée par Gendarmerie du Loiret sur Mercredi 7 août 2019
Le conducteur a fini par appeler les gendarmes
De son côté, à quelque soixante kilomètres de l’aire d’autoroute, le conducteur du car s’est rendu compte qu’il avait oublié la mère de famille. Après avoir à son tour alerté les gendarmes, un point de rendez-vous a été convenu entre le chauffeur du poids lourd et les militaires partis à sa poursuite. Il n’était pas encore trois heures du matin quand, sur l’aire du Bois de Bailly, à Ardon et sur l’A71, la maman a retrouvé ses deux enfants. On ignore si ceux-ci ont eu le temps de remarquer la disparition de leur mère, l’heure tardive laissant ainsi à penser qu’ils étaient probablement occupés à dormir.