Loiret : saisie record de 34 kilos d’héroïne dans un entrepôt
Quatre personnes ont été mises en examen, elles étaient déjà connues de la justice pour des faits similaires
Grâce à une enquête parfaitement menée par les policiers de l’Office antistupéfiants (OFAST) de la Direction territoriale de la police judiciaire d’Orléans, cette saisie de drogue fera date dans le département du Loiret.
À Saint-Benoît-sur-Loire, ce sont en effet près de 35 kilos d’héroïne qui ont été saisis ce mercredi 17 novembre. Quatre hommes ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête.
La drogue acheminée en voiture
L’information a été révélée par La République du Centre. Tout commence il y a quelques semaines lorsque le parquet de Montargis ouvre une enquête pour des soupçons de trafic de produits stupéfiants. Une équipe de plusieurs personnes est en effet soupçonnée d’organiser le transport d’héroïne dans le Loiret afin de fournir tout le département.
Après une surveillance rapprochée des principaux suspects, le coup de filet est effectué dans la nuit du 16 au 17 novembre. Plusieurs véhicules soupçonnés d’appartenir aux trafiquants sont suivis et la filature mène les policiers jusqu’à un entrepôt de Saint-Benoît-sur-Loire. Une perquisition est menée en collaboration avec la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) d’Orléans et 34,2 kilos d’héroïne sont découverts dans le coffre d’une voiture. Un record pour le département.
La marchandise estimée à 1,2 million d’euros
À la revente, cette quantité représente environ 1,2 million d’euros. Lors de la soirée menant aux interpellations, trois personnes originaires du Loiret ont été interpellées à leur domicile de Gien, Saint-Benoît et Sully-sur-Loire. Un quatrième suspect originaire du Nord de la France a été lui aussi interpellé. En plus de la drogue, de fortes sommes d’argent ont été découvertes pendant les perquisitions.
Âgés de 27 à 53 ans, les suspects ont été présentés au juge d’instruction de Montargis ce dimanche 21 novembre et placés en détention provisoire. Deux d’entre eux sont déjà connus de la justice pour des faites similaires et encourent jusqu’à 20 ans de prison.