Loire : verbalisé pour avoir roulé à 60 km/h au lieu de 80
En début de mois à Nuits-Saint-Georges, dans la Loire, un automobiliste a été verbalisé par les gendarmes pour avoir roulé à une "vitesse anormalement réduite". Ce conducteur évoluait ainsi à 60 km/h sur une nationale limitée à 80.
L’amende est apparue relativement faible, mais ils ne sont probablement pas si nombreux à se faire verbaliser pour une “vitesse anormalement réduite”. C’est pourtant l’histoire qu’a vécue un homme le jeudi 6 septembre dernier à Nuits-Saint-Georges, dans la Loire.
Domicilié à Villars, cet automobiliste a ainsi été arrêté alors qu’il roulait à 60 km/h sur une nationale limitée à 80. Auprès des gendarmes, relate Ouest-France, il a expliqué qu’une voiture arrivant en sens inverse lui avait fait des appels de phare, et qu’il avait lui-même réduit sa vitesse en conséquence, s’imaginant un accident non loin.
60 km/h au lieu de 80 : il aurait été alerté par une voiture en sens inverse
En dépit de ces explications, ce commercial a été verbalisé et contraint à régler une amende de 22 euros. Et si l’on pouvait douter du bien-fondé de la sanction infligée par les militaires, l’article R413-19 du Code de la route tend à appuyer leur action.
Il est vrai qu’une vitesse minimum sur la route n’est pas requise noir sur blanc. Malgré tout, ce règlement défend à tout conducteur de rouler à une vitesse anormalement réduite vis-à-vis des conditions de circulation et des capacités techniques du véhicule utilisé.
Une “vitesse anormalement réduite” est interdite sur la route
En revanche, il est interdit, pour les automobilistes empruntant la voie la plus à gauche sur l’autoroute, de rouler en deçà de 80 km/h. Une contrainte ne s’appliquant qu’en cas de circulation fluide et si les conditions atmosphériques offrent une visibilité et une adhérence adéquates.
On notera que l’amende que le commercial était appelé à régler passe à 35 euros si non payée dans les plus brefs délais. Attention cependant : il y a de cela près d’un an en Meurthe-et-Moselle, un chef d’entreprise avait vu son amende pour excès de vitesse être multipliée par dix après avoir oublié de renseigner le responsable, soit lui-même.