Loire-Atlantique : un couple lance un chien d’attaque sur un enfant de 9 ans
Le 24 février dernier à Bouguenais, en Loire-Atlantique, un couple a lancé son chien d'attaque sur un enfant de 9 ans suite à un contentieux entre voisins. L'enfant de ce même couple est cependant intervenu pour empêcher l'animal de commettre la moindre violence.
Les faits ont maintenant un mois jour pour jour. Le dimanche 24 février dernier à Bouguenais, en Loire-Atlantique, un couple et son enfant de 13 ans originaires de Couëron étaient partis rendre visite à des grands-parents. Ces derniers étaient alors absents. En repartant, la famille a été insultée par un voisin.
Un contentieux existait ainsi entre les deux parties au sujet de places de stationnement. Le voisin est descendu pour s’expliquer avec le couple, qui s’est mis à le frapper comme rapporté par 20 Minutes. Le premier a été jeté au sol et une poubelle lancée sur lui, et son épouse d’avoir elle aussi été violentée par la Coueronnaise.
Chien d’attaque lancé sur un enfant : le drame évité par l’ado du couple
L’enfant de ces voisins, âgé de 9 ans, n’a pas été épargné et des menaces de mort adressées à ses parents ont donc aussi été proférées à son encontre. C’est alors que la Coueronnaise a ouvert la malle arrière de son véhicule pour y faire sortir son American Staffordshire et le lancer, sans laisse ni muselière, sur l’enfant des voisins.
L’adolescent du couple est cependant intervenu à temps pour retenir le chien et ainsi l’empêcher de s’en prendre à l’autre enfant.
Un jugement attendu pour août
Les gendarmes ont été appelés mais à leur arrivée sur les lieux, la famille de Couëron et le chien avaient quitté les lieux. Le couple a cependant pu être identifié avant d’être placé en garde à vue le 18 mars dernier. L’adolescent a quant à lui été entendu en qualité de témoin. Ses parents seront jugés devant le tribunal correctionnel au mois de juin prochain.
L’épouse violentée s’est vu prescrire 30 jours d’incapacité total de travail (ITT) et son mari d’avoir été arrêté quatre jours, tout comme l’enfant de 9 ans sur qui ont été observés des traumatismes psychologiques.