Loire-Atlantique : en intervenant pour une dispute conjugale, des gendarmes face à un boa constrictor
Mardi après-midi à Paimbœuf, en Loire-Atlantique, des gendarmes qui avaient été appelés à intervenir pour une dispute conjugale se sont retrouvés face à un boa constrictor d'un mètre 30. Remis entre les mains d'un vétérinaire, le serpent est apparu en mauvais état.
Nous sommes mardi après-midi à Paimbœuf, commune de Loire-Atlantique. Des gendarmes de la brigade de St-Brévin-les-Pins sont appelés à intervenir auprès d’un couple en plein différend. Au moins l’une des personnes impliquées aurait un peu trop forcé sur une consommation d’alcool.
Comme l’ont ensuite rapporté les militaires sur Facebook, en arrivant sur place, ils voient un homme tenter d’entrer dans le domicile de ce qui semble être son ex-compagne. L’individu avait en sa possession plusieurs sacs, nous précise-t-on. Et dans l’un de ces sacs, se trouvait un boa constrictor cherchant à en sortir. 20 Minutes écrit qu’il mesurait environ un mètre 30.
Interpellation à Paimbœuf : un individu largement connu de la police
L’homme à l’âge non précisé est interpellé et conduit dans les locaux de la brigade. On lui décèle alors un taux d’alcoolémie de 0,75 g/l d’air expiré. Il va s’avérer que cet individu était déjà défavorablement connu des services de police pour notamment “de multiples violences, conduites sous-stupéfiants et alcool, conduites malgré une suspension du permis de conduire et défaut d’assurance”.
Les gendarmes ajoutent que cet homme a également été impliqué dans des faits de “port d’arme blanche, outrage et violence sur un agent de la force publique, trafic de stupéfiants, cambriolages, vol à main armée, vol avec violence ainsi que menace de crime ou délit contre les sapeurs-pompiers”.
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Publiée par Gendarmerie de Loire-Atlantique sur Mercredi 17 avril 2019
Le boa constrictor était en “mauvais état de forme” et “sous-alimenté”
Quant au boa constrictor, son propriétaire a consenti à le remettre aux gendarmes, qui l’ont à leur tour confié à un vétérinaire. C’est ce dernier qui a renseigné les militaires sur l’espèce en question, en les informant de plus que ce serpent était en “mauvais état de forme” et “sous-alimenté”.
La gendarmerie de Loire-Atlantique conclut sa publication en indiquant que le boa constrictor a ensuite été “déposé au Musée d’Histoire Naturelle de Nantes, pour se refaire une santé…”