L’Iran pourrait avoir enregistré la plus haute température jamais relevée sur Terre
Un météorologiste de Météo France a relevé une température de 53,7° en Iran pour la journée du jeudi 29 juin dernier. Il pourrait être pratiquement question ici de la "température la plus haute jamais mesurée sur Terre".
Ce sont des températures difficiles à imaginer tant que l’on n’y est pas confronté. Étienne Kapikian, météorologiste français pour Météo France, a ainsi relevé une température particulièrement élevée dans la métropole d’Ahvaz, en Iran, pour la journée du jeudi 29 juin 2017, avec ainsi 53,7°.
Un chiffre ayant par ailleurs été contesté, rapporte 6Medias, par le calcul de l’entreprise Weather Underground, qui arrive pour sa part à une température de 129,2° Fahrenheit, équivalente à 54°C. Selon des experts s’étant exprimés sur la question auprès du Washington Post, il pourrait s’agir là “de la température la plus haute jamais mesurée sur Terre”.
Entre 53,7 et 54°, l’Iran a eu très chaud le 29 juin 2017
Si l’on peut se rappeler d’un record de 57° détenu par la vallée de la Mort, en Californie, sur la journée du 10 juillet 1913, il convient cependant de préciser que cette mesure est contestée au sein même de la communauté scientifique en raison de moyens pas forcément des plus fiables pour l’époque concernée.
Des doutes qui n’enlèvent rien au climat quasi-asphyxiant de ces lieux, où l’été donne ainsi très souvent lieu à un mercure dépassant les 40° et où l’ensoleillement est une réalité la majorité du temps.
Le Moyen-Orient condamné sur le long terme ?
Quand bien même des points de désaccord sont observés au sein de la communauté internationale sur le sujet, le dérèglement climatique pourrait conduire à un drame du côté du Moyen-Orient sur le long terme. Une étude datant de 2015 prédit ainsi un futur où l’être humain ne serait plus capable de vivre dans la région dans le cas de figure où les émission de gaz à effet de serre ne seraient pas sévèrement ralenties.
Pendant ce temps, le nouveau sommet du G20 se tiendra les 7 et 8 juillet prochains à Hambourg (Allemagne), avec le vraisemblable objectif, pour l’Europe et ses alliés, de faire bloc contre les États-Unis quant au respect de l’accord de Paris sur le climat adopté en décembre 2015.