L’Internet mobile ne s’est jamais aussi bien porté
L'ARCEP et le Conseil général de l'économie ont publié un baromètre lié au comportement des Français face à l'Internet mobile. ET force est de constater que son usage a explosé.
Le développement technologique continu des smartphones s’accompagne d’une augmentation de la consommation de données Internet. L’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) et le Conseil général de l’économie (CGE) ont publié vendredi une enquête sur ce phénomène.
Les données via mobile ont presque doublé en une année
Désormais, si l’on en croit les conclusions de ce baromètre du numérique, les Français consomment pour 1 Go de données Internet via leur mobile, par mois et pour l’année 2015. Soit une quantité presque doublée pour ces clients actifs. Pourquoi une telle explosion ? Une démocratisation toujours plus écrasante des smartphones, que 58% des personnes interrogées affirment maintenant détenir. Mais cette consommation passe également par l’usage des tablettes, possédées par 35% de ces mêmes personnes, même si sa courbe de progression tend à marquer le pas après un fort engouement.
A tel point que le taux d’équipement des téléphones mobiles dépasse pour la première fois celui des téléphones fixes (92% contre 89%).
Mais que cherchent les Français ?
Dans le détail, de quoi profitent les personnes sondées quand ils utilisent l’Internet mobile ? Pour un peu plus de la moitié d’entre eux (52%), il s’agit de l’accès à des pages web, tout simplement. Ensuite, 45% actualisent leur messagerie (e-mails), quand 44% téléchargent des applications spécifiques. Si le divertissement et le partage de photos et vidéos explosent par ce biais, l’information n’est pas en reste. Et c’est la santé qui se taille la part du lion, intéressant 41% des personnes interrogées et enregistrant une forte augmentation de 15 points depuis 2007.
Enfin, quelques mots concernant l’usage des messageries instantanées, comme WhatsApp ou Hangouts pour ne citer que certains de ses noms les plus connus. Celles-ci progressent beaucoup (25% contre 17% l’an dernier), mais la géolocalisation commence aussi à bien émerger. En effet, un peu plus d’1 mobinaute sur 3 s’en sert pour trouver un restaurant, ou un bar.