Ligue 1 : pour Casanova, Zlatan est “une chance extraordinaire” pour le championnat

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Par Gael Brulin,  publié le 19 février 2015 à 16h40, modifié le 19 février 2015 à 16h46.

L'entraîneur du TFC Alain Casanova s'est exprimé sur la nécessité pour la Ligue 1 de disposer de stars telles que Zlatan Ibrahimović.

Quand on qualifie Zlatan Ibrahimović de joueur hors norme, on se réfère à ses prestations, ses gestes et également à son caractère. En début de mois, l’entraîneur de l’OL Hubert Fournier s’en était pris au géant suédois en le présentant comme un “personnage” insultant “tous les arbitres du championnat”.

Pas évident à décrypter, l’attaquant vedette du PSG n’en demeure pas moins une valeur ajoutée à la Ligue 1. C’est du moins ce que ressent Alain Casanova, entraîneur du Toulouse Football Club. Dans des propos rapportés par l’AFP (cité par LeFigaro.fr), le stratège a ainsi indiqué jeudi en conférence de presse que “plutôt que de voir les mauvais côtés, je pense qu’il faut voir les bons côtés”.

Zlatan Ibrahimović : l’hommage d’Alain Casanova

“Zlatan Ibrahimović, je pense que c’est une chance extraordinaire pour la ligue française, […] c’est une très très grande chance pour nous d’avoir de tels grands joueurs dans notre championnat […], ces joueurs-là […], ils font des choses bien, ils font des choses moins bien, [..] mais à force de les critiquer, un jour ou l’autre, ils partiront dans d’autres championnats, même si lui arrive à un âge où peut-être ça sera plus le cas, mais aujourd’hui il faut vraiment valoriser notre Ligue 1 grâce à des joueurs et des stars comme lui.”

Ligue 1 : le championnat belge avec des stars ?

En ajoutant que, sans l’arrivée de joueurs stars “comme Ibrahimović, Thiago Silva et d’autres”, “on serait devenus un championnat comme la Belgique, sans être méchant, mais on serait devenus un championnat de deuxième zone”. Et en s’en tenant aux rangs UEFA respectivement occupés par la Ligue 1 et la Jupiler Pro League (4 places d’écart sur la saison actuelle), on peut estimer que la déclaration d’Alain Casanova s’appuyait sur un fait et non une qualité supposée de jeu ou de joueurs.