L’Homme qu’on aimait trop : reconstitution de l’affaire Agnès Le Roux par André Téchiné
Aujourd'hui sort L'Homme qu'on aimait trop, le dernier film d'André Téchiné, qui revient sur la disparition d'Agnès Le Roux en 1977.
Pour son nouveau film, André Téchiné a décidé de reconstituer une histoire vraie, l’un des faits divers les plus mystérieux de la fin du 20ème siècle. En novembre 1977 disparait Agnès Le Roux, jeune femme de 29 ans, dont la mère, Renée Le Roux, est propriétaire du Palais de la Méditerranée, l’un des casinos de Nice.
Agnès a été la maitresse de Maurice Agnelet, l’homme de confiance de Renée, dont elle est tombée folle amoureuse, avant que celui-ci ne pousse la jeune femme à trahir sa mère pour plusieurs millions de francs. Lorsqu’Agnès disparait, sa famille est effondrée, mais Maurice semble étrangement peu concerné par la situation. Et le corps d’Agnès ne sera jamais retrouvé.
L’Homme qu’on aimait trop : portraits de personnages ambigus
André Téchiné retrouve l’une de ses actrices préférées, Catherine Deneuve, pour une reconstitution que l’histoire, et dresse des portraits, plutôt que de trouver une explication. L’actrice interprète Renée Le Roux, veuve et dirigeante d’un casino du Sud de la France, objet de toutes les convoitises, qui tente de comprendre sa fille, Agnès, jeune femme des années 70, éprise de liberté et amoureuse de Maurice Agnelet.
Ce sont Adèle Haenel et Guillaume Canet qui jouent respectivement les rôles d’Agnès Le Roux et Maurice Agnelet, et depuis les avant-premières, la prestation de la jeune actrice de 25 ans crève l’écran, et donne une véritable émotion à ce film.