L’État commande 100 “TGV du futur” à Alstom
C'est Bruno Le Maire qui a confirmé jeudi "la commande par l'État de 100 TGV du futur". 9.000 salariés sont employés par Alstom en France.
“Nous confirmons la commande (…) celle-ci doit passer devant le conseil d’administration de SNCF Mobilités soit fin avril, soit fin juin. En tout état de cause la décision est prise, elle sera effective”, a précisé le ministre de l’Économie et des Finances.
Du côté d’Alstom, qui est en passe de passer sous pavillon allemand, le soulagement est de mise : “On se réjouit de cette annonce du ministre. L’objectif de ce projet de TGV du futur est de réduire le coût d’acquisition, d’être plus compétitifs et de proposer de meilleurs services à bord pour les passagers”, a déclaré Christopher English, porte-parole d’Alstom.
Des trains moins onéreux
La SNCF, avec laquelle Alstom a conclu un partenariat d’innovation pour ces 100 TGV, aucun commentaire n’a encore été fait. Ces trains nouvelle génération marqueront “une véritable rupture en termes de compétitivité (…) le coût d’acquisition des trains et leur consommation énergétique va baisser de 20% par rapport aux TGV d’aujourd’hui, et celui de leur maintenance de 30%”.
Avec cette commande, c’est la pérennité des sites de Belfort et La Rochelle qui est assurée. Chez Alstom, on précise que le premier site sera en charge des motrices quand le second s’occupera des voitures.
Pour autant, le plan de financement entre autres reste à affiner. C’est ce qu’évoque Fabrice Cotrel, représentant du syndicat FO sur le site de La Rochelle : “Bien sûr que c’est une bonne nouvelle, mais on voudrait que cela soit signé pour qu’on nous dise ‘vous allez commencer à fabriquer des TGV à telle période'”.