Les violences conjugales touchent 26% des femmes
Les femmes sont nombreuses à être victimes de violences. Un sondage Ipsos s’est intéressé au quotidien de la gent féminine. De nombreux points sont mis en avant, et ce type d’actes est de plus en plus banalisé.
Les femmes sont 26% à subir des violences conjugales, 22% ont été victimes d’agressions ou d’une tentative d’agressions sexuelles. Le magazine Femme Actuelle est à l’origine du sondage Ipsos. Ce dernier a été réalisé entre le 23 et le 28 octobre et 1014 personnes ont été interrogées. Il a également été effectué dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre les violences qui se déroulera le 25 novembre prochain. La violence psychologique est celle qui est le plus souvent citée puisque 20% des femmes ont dû subir à maintes reprises le dénigrement de leur partenaire. Ipsos s’est également intéressé à la classe sociale puisque les milieux défavorisés mettent en avant une violence plus fréquente. 38% des femmes qui présentent de faibles revenus ont déjà été malmené dans leur couple que ce soit physiquement, moralement ou les deux.
La violence se banalise
Les violences conjugales sont une réalité, pourtant, le phénomène est assez banalisé. 75% des Français estiment que ce fléau n’est pas assez couvert dans les médias et 41% des personnes sondées connaissent dans leur entourage une femme qui a dû faire face à de la violence. La banalisation de ce type d’actes revient également à maintes reprises lors de ce sondage puisque 71% des Français estiment que les comportements agressifs envers la gent féminine sont banalisés. Comment réagir dans une telle situation ? Les personnes interrogées sont 64% à penser qu’il est nécessaire d’encourager la victime à porter plainte. Face à ce fléau qui est de plus en plus récurent dans notre société, 53% des personnes estiment qu’il est indispensable d’alourdir les peines.
Les campagnes ne font pas l’unanimité puisque ce ne sont pas des mesures efficaces pour 19% des Français. Le sondage met également en valeur l’état d’esprit des hommes et des femmes face aux violences conjugales. Aujourd’hui, le harcèlement moral n’est pas considéré comme une violence pour un homme sur 5.