Les siestes régulières peuvent être un facteur aggravant d’accident vasculaire cérébral où d’hypertension artérielle
Si de plus en plus d'employés pratiquent une courte sieste salvatrice lors des pauses entre midi et 14 heures, une nouvelle étude sème le doute sur ses avantages…
Booster nos capacités intellectuelles grignotées progressivement par notre dette de sommeil croissante, les siestes permettent de se régénérer. Pourtant, une étude publiée dans la revue ‘Hypertension’, fait le lien possible entre siestes fréquentes et risques accrus d’hypertension et d’AVC.
Un risque d’hypertension accru de 12 % et un risque d’AVC augmenté de 24 %
Des scientifiques de l’université Central South en Chine ont compilé entre 2006 et 2010 les informations médicales de 500.000 adultes anglais âgés de 40 à 69 ans. Le résultat montre qu’il y a parmi ces adultes 12 % de risque supplémentaire d’hypertension (par rapport aux personnes déclarant ne jamais faire de sieste). Attention, le profil type de l’amateur de siestes régulières de cette étude est celui d’un homme fumant et buvant quotidiennement et possédant un niveau d’éducation et de revenu inférieur ; il est également victime d’insomnies et de ronflements.
Un mauvais sommeil nocturne est associé à une moins bonne santé
Au final, il aurait un risque d’hypertension accru de 12 % et un risque d’AVC augmenté de 24 %. Le psychologue clinicien et expert du sommeil ajoute chez nos confrères de 20′ : “Un mauvais sommeil nocturne est associé à une moins bonne santé, et les siestes ne suffisent pas à compenser cela“, précise-t-il.
La sieste longue doit rester exceptionnelle
Rappelons qu’une sieste courte quotidienne, de 15 à 30 minutes, est plutôt une bonne chose pour la santé alors que la sieste longue doit rester exceptionnelle et est interdite aux insomniaques