Les monuments français, de plus en plus orientés vers Internet
Avec une année 2014 riche en visites, les monuments français vont se voir doter de nouveautés, notamment à travers Internet.
2014 a été une année faste pour les monuments français. Selon le Centre des monuments nationaux (CMN), on a constaté l’année dernière une hausse de 3% de la fréquentation des 100 monuments qu’il gère. Des monuments comme l’Arc de triomphe, le Mont-Saint-Michel, le Panthéon, ou encore la basilique de Saint-Denis.
Une affluence fortement saluée par l’Arc de triomphe qui a réuni près de 1,7 million de personnes. Une performance suivie par l’ancienne abbaye du Mont-Saint-Michel qui a accueilli 1,2 million de visiteurs. En troisième position, on retrouve la Sainte Chapelle, qui après quelques aménagements a pu séduire plus d’un million de touristes.
Des monuments plus orientés 2.0
Pour continuer de surfer sur cette bonne tendance, le CMN veut accentuer sa présence sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux. “Nous avons besoin d’être identifiés par les touristes étrangers, pour qu’ils ne se limitent pas aux monuments parisiens. C’est déjà le cas pour les Japonais, mais pas pour les Chinois” assure Philippe Belaval président du CMN.
Se voulant plus proches de ses « followers » sur Instagram ou encore twitter, le CMN prévoit de faire quelques visites réservées de certains monuments spécialement pour les abonnés et compte également sur l’apport d’un blogueur chinois. Spécialisé dans le patrimoine et la culture et comptant près de 24 millions d’abonnés à travers le monde, ce dernier sera invité à l’initiative du CMN.
De nouvelles versions pour les sites nationaux
Outre ces nouveaux apports, le CMN a également au programme la refonte du site internet qui devrait arriver au printemps prochain, avec pour la première fois la possibilité d’acheter des billets en ligne. Autre chantier plus réel cette fois, la rénovation du château d’Azay-le-Rideau qui devrait s’achever en 2017. Cette rénovation devrait permettre une refonte de la menuiserie et des façades pour un cout estimé à 5,2 millions d’euros.