Les jeunes privilégient la voiture et l’avion pour partir en vacances

Une étude Ipsos révèle les préférences de transport des 18-34 ans

Selon une récente étude réalisée par Ipsos pour le compte de l’Alliance France Tourisme, les jeunes âgés de 18 à 34 ans privilégient majoritairement la voiture et l’avion comme moyens de transport pour partir en vacances.

La voiture et l’avion en tête des choix de transport

La voiture arrive en première position dans les choix de transport des jeunes pour partir en vacances, suivie de près par l’avion. Des résultats qui peuvent surprendre, quand on entend à longueur de journée des jeunes militants écologistes nous dire que le train devrait être le choix numéro pour se déplacer.

Le train, un moyen de transport qui souffre des tarifs en constante augmentation et de dysfonctionnements réguliers

Malgré son image de moyen de transport écologique, le train reste un choix moins populaire auprès des jeunes. Selon l’étude Ipsos, seulement 18% des personnes interrogées ont indiqué préférer le train pour leurs déplacements en vacances. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène, comme le coût généralement plus élevé des billets de train par rapport à ceux de la voiture ou de l’avion, ou encore la perception que le réseau ferroviaire est moins pratique et flexible que la route ou les airs. Les 20 journées de grèves de la SNCF depuis le début de l’année ont aussi un impact sur ce choix.

Des comportements hérités des parents

L’étude Ipsos révèle également que les 18-34 ans ont tendance à voyager de la même manière que leurs parents. Ainsi, même s’ils affirment privilégier des moyens de transport plus respectueux de l’environnement, il semblerait qu’ils reproduisent les habitudes familiales en matière de mobilité. Cette contradiction entre discours et pratique interroge sur l’engagement réel des jeunes en faveur de l’écologie.

La complémentarité des modes de transport

L’étude montre également que les jeunes n’excluent pas l’utilisation de plusieurs modes de transport pour leurs déplacements en vacances. En effet, ils peuvent choisir de combiner la voiture, l’avion, le train, et même le covoiturage ou le vélo, selon les distances à parcourir et les destinations. Cette tendance à la multimodalité peut être vue comme une manière d’optimiser le rapport entre le coût, le temps de trajet et l’impact environnemental. Cela pourrait également être une voie à explorer pour encourager les jeunes à adopter des modes de transport plus durables.

Le rôle du permis de conduire

Il est important de noter que le permis de conduire reste un outil indispensable pour beaucoup de jeunes, qui sont nombreux à passer cet examen chaque année. De nouvelles règles vont d’ailleurs être appliquées prochainement pour cet examen. Le fait de posséder ce précieux sésame pourrait influencer la préférence des jeunes pour la voiture comme moyen de transport principal.

La complémentarité des modes de transport

En réalité, il faut se rendre à l’évidence : les jeunes n’arrêteront pas de voyager par avion. Le voyage, en effet, est un pilier central de la culture et permet aux jeunes générations de s’enrichir et d’élargir leurs horizons. C’est pourquoi il est essentiel de favoriser une complémentarité des modes de transport, et d’encourager chaque secteur à minimiser son impact environnemental. Dans le cas de l’aviation, par exemple, la recherche de solutions pour se décarboner devient une priorité absolue.

L’étude met en évidence que, malgré la préférence marquée pour la voiture et l’avion, les jeunes ne se limitent pas à un seul mode de transport pour leurs vacances. Ils sont nombreux à combiner plusieurs modes de transport lors d’un même voyage, en fonction des circonstances spécifiques de leur déplacement. En encourageant une utilisation plus intelligente et optimisée des différents modes de transport, il pourrait être possible de réduire l’empreinte environnementale des voyages tout en conservant la commodité et la flexibilité appréciées par les jeunes voyageurs

L’essor des transports en commun et du covoiturage

Il est à espérer que les efforts déployés pour développer les transports en commun et encourager le covoiturage auront un impact sur les choix de transport des jeunes. Ces alternatives plus écologiques pourraient progressivement gagner en popularité auprès des 18-34 ans, contribuant ainsi à une réduction de l’empreinte carbone générée par les déplacements lors des vacances.