Les galettes des rois devraient coûter plus cher en 2023

Une galette des rois. Image d'illustration.jackmac34 / Pixabay
Produit alimentaire phare du début d'année, la galette des rois risque cependant d'avoir un goût un peu plus amer en 2023. La faute à des prix qui devraient augmenter de quelques centimes voire euros.
Après Noël et le jour de l’An, voici une tradition qu’une majorité de Français vont suivre d’ici une poignée de jours. La galette des rois, se consommant généralement lors de l’Épiphanie du 6 janvier, est en effet un mets très prisé de la population hexagonale. Dans une enquête IFOP conduite en ligne les 2 et 3 janvier 2018 auprès d’un échantillon de 1 003 personnes représentatif de la population française majeure, on apprenait ainsi que 94% des répondants consommaient de la galette des rois. Et près d’un sur deux l’achetait en boulangerie, rapporte BFMTV.COM.
Galettes des rois : des tarifs en hausse de 3 à 5% pour les boulangers-pâtissiers
S’ils devraient donc être nombreux à ne pas déroger à la règle de cette dégustation, ils seront donc sans doute tout autant à faire la grimace en apprenant une hausse des prix. Dominique Anract, président de la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française (CNBPF), indique ainsi que les boulangers-pâtissiers devraient augmenter leurs tarifs de 3 à 5%, “même si les boulangers ont du mal à relever leurs tarifs”.
De la résistance pour certains artisans
Comme évoqué plus haut, des artisans choisissent effectivement de ne pas répercuter l’inflation sur le prix de leurs galettes. Un boulanger du XVe arrondissement de Paris l’affirme donc : “Je ne vais pas augmenter le prix des galettes des rois”. Et d’ajouter : “c’est à nous de savoir si on préfère vendre avec une marge réduite ou pas du tout”. Le boulanger conclut en disant que “le but c’est de vendre”.
“Je vais prendre sur ma marge pour éviter le désarroi des clients”
En Occitanie, un autre patron de boulangerie va lui aussi proposer des galettes au prix inchangé, tout simplement pour ne pas alourdir davantage les dépenses de sa clientèle : “je n’ai pas eu le choix que d’augmenter deux fois en deux ans le prix des produits”. “Je vais prendre sur ma marge pour éviter le désarroi des clients”, souligne-t-il.