Les fautes qu’il ne faudrait plus commettre : 1ère au lieu de 1re
Quand on souhaite abréger un ordinal, l'orthographe apparaissant majoritairement employée n'est pas la bonne. La bonne réponse n'est pourtant qu'à une lettre près dans la plupart des cas.
Si l’on dit “je suis premier” ou “elle est première”, cela ne pose pas de problème. En revanche, reformuler ces phrases en abrégeant les ordinaux peut représenter un exercice risqué. On aurait tendance à dire, dans le premier exemple, “je suis 1er”, et il est vrai qu’il n’y a rien d’erroné ici. Mais en tentant “elle est 1ère”, on commetrait la première faute. Pas de panique, elle apparaît fort souvent, et pas seulement chez les cancres !
Pas de 1ère mais la 1re : un moyen mnémotechnique
Au féminin, l’ordinal “première” ne s’abrège pas “1ère” mais “1re”. Pour se souvenir de la bonne orthographe, on peut se servir de ce moyen mnémotechnique : “être première, c’est la GALÈRE”. “Galère” comprenant un “è”, tout comme la mauvaise formulation “1ère”, on préfèrera donc dire “1re” pour s’éviter cette fameuse peine.
Un pluriel marqué
Et la suite ? On lit souvent “deuxième” abrégé en “2ème”, ou encore “troisième” en “3ème”. L’astuce donnée un peu plus haut peut s’adapter ici, ce qui nous donnera respectivement “2e” et 3e”. Pour “deuxième”, il existe même deux autres fausses formulations, “2ième” et “2nd”. Pour ce dernier cas, qui veut dire “second”, il faut en fait écrire “2d”, même si la lecture de cette abréviation n’est pas très parlante sur son sens. Enfin, concernant la marque du pluriel, elle s’observe sur ces abréviations. Il suffit tout simplement de leur adjoindre un s”s. Si l’on veut par exemple abréger le mot “premières”, il sera préférable d’adopter l’orthographe suivante : “1res”. Même chose pour “troisièmes”, ainsi réduit à “3es”.