Les enfants souffriraient d’une amnésie jusqu’à l’âge de 3 ans
Les enfants ont tendance à refaire les mêmes bêtises, car ils souffriraient d’une amnésie jusqu’à l’âge de 3 ans. Elle serait due à l’évolution des cellules nerveuses qui est rapide.
Avec les enfants, il faut parfois faire preuve de persévérance. Lorsqu’ils viennent de faire une bêtise, ils peuvent tout à fait la reproduire quelques minutes plus tard. Pourquoi ne comprennent-ils pas que non c’est non ? Ils répéteraient les mêmes erreurs à cause d’une amnésie infantile qui est présente jusqu’à l’âge de 3 ans. La partie du cerveau qui enregistre selon le Daily Mail les évènements et les stocks en tant que souvenirs évolue très rapidement les premières années. Les cellules nerveuses ont donc tendance à évoluer très vite, ce qui favorise l’amnésie.
La répétition des bêtises
Après l’âge de 3 ans, les neurones se développent plus lentement. Cela permet ainsi à l’enfant de mémoriser plus facilement et de maintenir sur le long terme les souvenirs. Lorsque ses parents le disputent, il est donc en mesure d’assimiler qu’il ne faut pas reproduire cette bêtise. Avant l’âge de 3 ans, cela ne serait pas possible. Vendredi, le Docteur Frankland a présenté son étude qui met en valeur cette hypothèse de l’amnésie infantile. C’est lors de la réunion annuelle de l’Association canadienne de neurosciences que ses travaux ont été publiés. L’hippocampe est donc clairement responsable de la répétition des bêtises avant trois ans selon ce chercheur.
Expériences chez les souriceaux
Pour obtenir cette constatation, il a ralenti le processus du développement de l’hippocampe chez des souriceaux. Après leur avoir appris comment se déplacer dans un labyrinthe, le chercheur les a replacés dans la même situation quelques jours plus tard. Ils étaient incapables de retrouver le chemin de la sortie. Lorsque le développement des neurones a été ralenti, la même expérience a été mise en place. Cette fois, les souriceaux se souvenaient du chemin qu’il fallait emprunter. Le chercheur voudrait développer sa théorie notamment chez les enfants atteints d’un cancer du cerveau, car les traitements ont tendance à ralentir le développement des neurones.