Les cosmétiques de la marque Joëlle Ciocco interdits à la vente par les autorités sanitaires

Crèmes pour la peau. Image d'illustration.summa / Pixabay
Certains produits de la marque embarquent des corticoïdes qui ne peuvent être utilisés que sur prescription médicale.
Si nous n’en sommes pas encore au stade du scandale sanitaire, les autorités de santé ont tout de même décidé de frapper fort à l’encontre de la marque Joëlle Ciocco.
Après la découverte de substances qui ne devraient pas être utilisées sans l’avis d’un médecin dans certains produits cosmétiques de la marque, la répression des fraudes et l’ANSM ont demandé l’arrêt de leur commercialisation jusqu’à mise en conformité.
Des corticoïdes dans les cosmétiques
C’est via un communiqué diffusé sur son site interne que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé sa volonté d’interdire les produits cosmétiques de la marque Joëlle Ciocci jusqu’à nouvel ordre.
Suite à des inspections menées en laboratoire et sur le site de production de la marque à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), l’ANSM a en effet découvert la présence de bétaméthasone dans la composition de certains produits. Ce corticoïde ne peut être utilisé et administré sans prescription médicale.
Ne pas utiliser sur le visage
La bétaméthasone est notamment connue pour aider à guérir certaines maladies de peau comme l’eczéma. Mais sauf prescription médicale, elle ne doit pas être utilisée sur le visage à cause des effets indésirables importants qu’elle peut engendrer.
Ce corticoïde peut en effet fragiliser durablement la peau et provoquer une dépigmentation ou de l’acné.
Produits retirés de la vente
En accord avec la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), l’ANSM a donc demandé le retrait des produits cosmétiques concernés de la vente tant que la marque ne se sera pas mise en conformité. La production est également suspendue jusqu’à nouvel ordre. Une décision qui reste rare.
Si vous possédez un produit de la marque, les autorités sanitaires demandent de ne plus l’utiliser et de contacter un médecin en cas de problème.