Les chats seraient capables de manipuler les humains avec un type de miaulement
Une étude a révélé que les chats domestiquent employaient un type spécifique de miaulement pour obtenir ce qu'ils voulaient.
Les chats utilisent leur capacité de miaulement pour faire comprendre à leur maître ou maîtresse qu’ils ont besoin d’eux, et notamment pour les nourrir. Et pour arriver à leurs fins, ces félins adapteraient leurs ronronnements en conséquences. En juillet 2009, avaient été publiés dans Current Biology les résultats d’une étude portant sur la manipulation des êtres humains via un type spécifique de miaulement.
Étude sur les miaulements de chats : les sollicitations moins agréables à entendre
Dans le cadre de ces travaux, conduits par la professeur Karen McComb, dix chats avaient été enregistrés au niveau de leurs miaulements. Dans un premier cas de figure, ces derniers étaient émis pour obtenir de la nourriture, et dans un second, sans sollicitation particulière. Après avoir écouté ses sons à un même volume, cinquante personnes ont estimé que les ronronnements de sollicitation étaient moins agréables et traduisant davantage une urgence que les autres.
Les félins vivant domestiquement rapprocheraient leurs cris de ceux d’un bébé
Selon l’auteur de l’étude, les chats seraient capables de manipuler leur maître ou maîtresse en émettant des cris semblables à ceux d’un bébé. On parle de manipulation manifeste ici car ce comportement n’a été observé que chez les chats vivant au contact d’au moins un être humain. C. A. Tony Buffington, professeur de médecine vétérinaire n’ayant pas participé à ces travaux, explique que les chats domestiques, à l’instar des bébés humains, sont “complètement dépendants de nous pour leur survie”. Et d’ajouter : “Chaque fois qu’un animal se trouve dans cette situation, il va scruter les personnes qui s’occupent de lui pour voir si elles répondent aux signaux qu’il envoie. Tout ce qui fonctionne, ils vont le faire – qu’il s’agisse de changer un ronronnement ou de faire des figures en huit entre les pieds de leur maître.”