Les chats sauvages seraient de médiocres chasseurs de rats adultes
Selon une étude américaine, les chats sauvages seraient finalement de piètres chasseurs de rats, notamment en raison de la taille qu'atteignent ces rongeurs à l'âge adulte.
Comme les ciseaux coupent la feuille qui bat elle-même la pierre, on s’attend à ce que les chats chassent les souris avec une efficacité certaine. Le dessin animé Tom et Jerry a achevé d’imprimer cette image dans l’inconscient collectif de moult adultes d’aujourd’hui.
Mais il conviendrait de ne pas confondre les souris avec les rats. Parce que la relation entre les félins et ces derniers apparaît toute autre. Michael H. Parsons est un chercheur américain qui souhaitait étudier les rats de New York. Des travaux ayant dû être reportés suite à l’invasion de son terrain d’étude par des chats sauvages.
2 rats sur 150 tués en cinq mois par des chats sauvages new-yorkais
Le scientifique n’a toutefois pas perdu l’occasion d’étudier l’interaction entre ces deux races. Et comme le rapporte Slate.fr, cinq mois d’observation lui auront suffi pour relever que le chat n’est finalement pas un bon chasseur de rats. Alors que ces derniers étaient au nombre de 150 dans la zone, seuls deux auront ainsi été tués par les chats présents.
Un constat qui s’explique notamment par la taille que peuvent atteindre les rats à l’âge adulte, dix fois plus importante qu’une souris, et qui dissuade les chats de s’attaquer à ces rongeurs.
Un instinct de chasseur endormi dans un environnement à la nourriture abondante
Il existe bien sûr une situation où un chat irait s’en prendre à un rat adulte. Celle d’une faim marquée voire extrême. Mais pour prendre l’exemple de New York, la nourriture y apparaît tellement abondante que les félins ne ressentent pas le besoin de se mettre en danger en chassant des proies aussi imposantes et dangereuses.
Interrogé par The Atlantic, un scientifique indique d’ailleurs avoir vu des chats sauvages et des rongeurs réunis sur la même pile de déchets pour y trouver de quoi se sustenter. Du côté des premiers, on semble donc préférer la cohabitation à la confrontation.