Etats-Unis : les baby-boomers ne se portent pas si bien que ça
Selon une étude américaine, les enfants nés pendant le "baby-boom" ne seraient pas en bonne santé. Au menu de cette baisse de forme : stress, obésité, ou encore diabète.
Malgré une espérance de vie plus grande, il semblerait que les bébés de l’après-guerre ne se portent pas aussi bien que l’on aurait pu le croire. Selon une étude américaine, les baby-boomers seraient plus stressés et en moins bonne santé que leur génération précédente.
En cause, le diabète, l’obésité, le cholestérol ou encore l’hypertension dont les taux sont plus élevés chez les 55-64 ans qu’ils ne l’étaient pour la même génération il y a dix ans. Paradoxalement, l’espérance de vie des 55-64 ans s’est allongée d’un peu plus d’un an chez les blancs, et près de trois ans pour les afro-américains.
Les problèmes cardiaques, première cause de mortalité chez les baby-boomers
Les américains de 55-64 vivraient donc plus longtemps, mais seraient donc en moins bonne santé. Pour expliquer ce paradoxe, le contrôle et la prévention des maladies (CDC) explique par exemple, que les américains prendraient deux fois plus de médicaments qu’auparavant.
Les mauvaises habitudes alimentaires des américains provoquent également souvent diabète, cholestérol et obésité faisant donc accroitre les problèmes cardiaques, qui constituent d’ailleurs, la première cause de mortalité chez les 55-64ans. Pour ce qui est des décès accidentels, ils continuent de progresser, mais le CDC explique surtout que cette catégorie de population “est de plus en plus touchée par les maladies chroniques, qui sont la principale cause de décès et de handicap aux Etats-Unis”, précisent les auteurs.
De meilleurs revenus chez les baby-boomers
Le CDC à l’origine de cette étude, n’en n’oublie pas pour autant l’aspect financier qui peut également avoir un impact sur les chiffres. Et si l’on constate des revenus financiers augmentés par rapport à dix ans auparavant, les chercheurs précisent que les personnes gagnant le minimum du seuil de pauvreté, voire un peu plus, sont très touchés par des maladies psychologiques.