Le vaccin contre les papillomavirus humains bientôt recommandé aux garçons également
À ce jour, il n'est recommandé qu'aux jeunes filles, aux patients immunodéprimés et aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Ce jour, le ministère de la Santé annonce que le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV), déjà recommandé pour les jeunes filles, le sera aussi pour les jeunes garçons âgés de 11 à 14 ans. Le but étant de lutter entre autres contre le cancer du col de l’utérus. C’est la La Haute autorité de santé (HAS) qui demande l’extension de la recommandation, et le ministère “souhaite que cette recommandation soit intégrée dans le calendrier des vaccinations 2020 pour une mise en oeuvre d’ici l’été”.
Offrir une meilleure protection
Après quatre semaines de consultation publique avec associations et professionnels de santé, la HAS avait publié à la fin du mois d’octobre un “projet d’avis” favorable à une extension aux jeunes garçons. Elle estimait que que “l’élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons permettrait, sous réserve d’une couverture vaccinale suffisante, de freiner la transmission au sein de la population générale, et ainsi de mieux protéger les garçons et les hommes quelle que soit leur orientation sexuelle, mais aussi de mieux protéger les filles et les femmes non vaccinées”.
Des cancers des années après infection
Les infections sexuellement transmissibles relatives à ces virus sont susceptible d’entraîner des années plus tard des cancers tous sexe confondus, du col de l’utérus, du vagin, du pénis, de l’anus, tout comme de la gorge en cas de rapports sexuels bucco-génitaux.
Ces cancers, liés aux HPV, représentent 1.750 cas chez les hommes chaque année en moyenne, et 4.580 chez les femmes.