Le PSG et la Remontada cités dans l’affaire Negreira, le scandale d’arbitrage qui touche le Barça

Le rapport de Negreira sur le match de la Remontada de 2017 fait état de plusieurs décisions arbitrales en faveurs du Barça.

Si ces révélations ne devraient en rien calmer le traumatisme vécu par les supporters parisiens le 8 mars 2017 (encore plus depuis que Neymar a révélé que c’était son meilleur souvenir footballistique), elles viendraient pourtant confirmer une thèse défendue par bon nombre d’entre eux.

Dans le cadre des investigations autour de l’affaire Negreira qui touche le Barça, le match de la Remontada est cité et pointe des décisions favorables pour les blaugranas.

Au moins deux actions déterminantes

C’est le quotidien espagnol AS qui détaille les conclusions d’un rapport effectué par José Enríquez Negreira et son fils à l’issue du match Barça — PSG du 8 mars 2017, remporté 6 à 1 par les catalans. L’émotion de la Remontada passée en France, plusieurs voix s’étaient élevées pour dénoncer l’arbitrage de Deniz Aytekin, accusé de plusieurs erreurs favorisant le Barça.

Dans le compte rendu de José Enríquez Negreira, ces décisions favorables au Barça sont effectivement détaillées. Deux faits de jeu sont particulièrement discutables selon ce rapport. Le premier un penalty non sifflé sur Angel Di-Maria qui se présentait seul au but et qui a été accroché par Javier Mascherano au moment d’armer sa frappe. Pour Negreira, le penalty était évident.

Simulation de Suárez

La seconde erreur flagrante est intervenue quelques minutes plus tard selon le rapport. À la 91e minute, Luis Suárez a profité d’un léger contact dans la surface pour tomber et obtenir un penalty en faveur de Barça. Un penalty qui n’aurait jamais dû être sifflé selon Negreira.

Le penalty obtenu par Neymar à la 97e minute est également jugé comme « rigoureux » dans le compte rendu.

Que risque le Barça ?

Bien entendu, et comme l’explique très bien Tony Chapron dans cette vidéo d’analyse de l’arbitrage de la Remontada, rien ne prouve une potentielle corruption de Deniz Aytekin et le contexte du match a certainement joué pour beaucoup dans ses décisions, mais le doute est permis depuis les révélations autour de l’affaire Negreira. D’autres rapports de matchs ont par ailleurs été retrouvés par la police dans le cadre de l’enquête autour de ces soupçons de corruption.

En attendant, le FC Barcelone semble plus que jamais empêtré dans une affaire qui, si elle est prescrite selon la justice sportive espagnole, pourrait lui valoir de lourdes sanctions de la part de l’UEFA.