Le créateur d' »Alien: Earth » dévoile comment les nouveaux monstres feront frissonner le public

Image d'illustration. Alien: Earth (Sydney Chandler)FX / Disney / PR-ADN
Le créateur d’Alien: Earth lève le voile sur les créatures inédites qui marqueront le prochain opus de la saga. Il promet des monstres repensés pour intensifier la peur et surprendre un public déjà habitué à l’horreur emblématique de la franchise.
Tl;dr
- Première série télévisée live-action pour la franchise Alien.
- De nouveaux monstres rivalisent avec les xénomorphes.
- L’action se déroule sur Terre en 2120, dans une société corporatiste.
Une saga légendaire s’installe sur le petit écran
Près d’un demi-siècle après ses débuts terrifiants, la franchise Alien prend un tournant inattendu : sa première adaptation en série télévisée live-action, baptisée Alien: Earth. Aux commandes, l’inventif Noah Hawley, déjà reconnu pour sa capacité à revisiter des univers emblématiques.
Cette fois, il propulse le mythe du xénomorphe directement sur notre planète, en 2120, dans un contexte où cinq grandes corporations – dont l’omniprésente Weyland-Yutani – se disputent le contrôle de la société et de ses avancées technologiques.
Nouveaux prédateurs et bouleversement des codes
Le pitch initial est glaçant : le crash d’un vaisseau de recherche Weyland-Yutani sur la cité Prodigy libère une multitude de formes de vie hostiles – et pas seulement les célèbres xénomorphes. Pour la première fois, plusieurs espèces extraterrestres prédatrices menacent l’humanité.
Lors du Comic-Con, Noah Hawley n’a pas caché son ambition : « Cela dépend de ce qui vous dégoûte le plus… Nous leur opposons une vraie concurrence, mais les xénomorphes restent terrifiants à chaque étape de leur cycle. » La tension monte d’un cran avec ces nouveaux monstres, qui pourraient bien éclipser l’icône horrifique originelle.
L’enjeu humain au cœur du chaos
Mais au-delà des créatures surgit une dimension sociale inédite. Dans ce futur dominé par la technologie et la rivalité entre géants industriels – évoquant selon Hawley la bataille historique entre Edison et Tesla –, chaque catastrophe devient une opportunité stratégique. Le personnage central, Wendy (incarnée par Sydney Chandler), première hybride humanoïde dotée de conscience humaine, cristallise tous les enjeux : enfant du fondateur visionnaire de Prodigy (Samuel Blenkin), elle évolue au sein d’une famille recomposée de synthétiques. Autour d’elle gravitent Kirsh (Timothy Olyphant) en mentor protecteur et Wendell (David Rysdahl) comme frère d’adoption ; côté humain, CJ (Alex Lawther) incarne l’idéaliste dépassé par les luttes titanesques qui se jouent.
Voici quelques repères pour mieux cerner l’ampleur narrative :
- Société ultra-stratifiée : humains, cyborgs et synthétiques cohabitent sous tension.
- Bataille technologique : l’immortalité via hybrides attise toutes les convoitises.
- Moralité en question : jusqu’où iraient les humains pour survivre… ou dominer ?
Diversité et héritage respectés pour un nouveau départ
La série promet un casting éclectique et des personnages à la psychologie fouillée. La figure complexe de Morrow (Babou Ceesay) incarne tout à la fois la froideur calculatrice des multinationales et une loyauté douloureuse envers celle qui lui a tout pris puis tout rendu.
L’équipe créative entend ne pas sacrifier l’essence du film original : « L’horreur morale, ce que l’homme fait à l’homme, reste au centre. » Et avec une sortie programmée sur FX dès le 12 août prochain, il y a fort à parier que cette nouvelle incursion dans l’univers Alien bousculera plus d’un fan averti – voire relancera certains débats passionnés autour des limites du genre science-fiction horrifique.