Le chef rebelle promet la ‘stabilité’ pour la Syrie : Mohammad al-Bachir nommé à la tête du gouvernement transitoire
Les rebelles syriens ont révélé à la télévision que Mohammad al-Bachir sera à la tête d'un gouvernement provisoire jusqu'au 1er mars 2025, selon un communiqué officiel. Quels seront les défis majeurs que ce nouveau chef devra surmonter?
Tl;dr
- Mohammad al-Bachir, nouveau chef du gouvernement transitoire syrien
- Les rebelles syriens promettent stabilité et calme
- La communauté internationale observe attentivement la transition
Un nouveau chef pour la Syrie
Le paysage politique syrien s’est transformé de manière significative. À travers une annonce diffusée à la télévision, les rebelles syriens ont fait savoir que Mohammad al-Bachir endossera le rôle de chef d’un gouvernement transitoire jusqu’au 1er mars 2025.
Al-Bachir était jusqu’à présent à la tête du « Gouvernement de salut » du bastion rebelle d’Idleb.
Stabilité et calme, une promesse des rebelles
Dès sa nomination, al-Bachir a rassuré le peuple syrien, promettant calme et stabilité, des valeurs d’autant plus importantes compte tenu du contexte récent : la chute du pouvoir de Bachar al-Assad.
Le chef du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), Abou Mohammad al-Jolani, a renchéri sur ces propos, affirmant que « les gens sont épuisés par la guerre. Le pays n’est pas prêt pour une autre ».
La transition observée par la communauté internationale
La scène internationale observe attentivement ce tournant historique. Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, a assuré que les États-Unis « reconnaîtront et soutiendront pleinement un futur gouvernement syrien issu d’un processus (politique) inclusif ». Le diplomate européen Kaja Kallas a évoqué des « défis énormes » à venir, exprimant le souhait que la Syrie ne suive pas les « scénarios terrifiants » de l’Irak, de la Libye et de l’Afghanistan.
Malgré cette ambiance d’optimisme prudent, des tensions subsistent. Israël, par exemple, a rapidement réagi à la chute de Bachar al-Assad, son ennemi de longue date, en affirmant qu’il ne « permettra à aucune force hostile de s’établir à sa frontière ». L’armée israélienne a mené des centaines de frappes dans plusieurs villes syriennes pour « empêcher qu’ils ne tombent aux mains d’éléments terroristes ».
Mohammad al-Bachir, un leader pour la stabilité ?
Mohammad al-Bachir a déclaré lors d’une interview à al Jazeera : « Il est temps pour ce peuple de jouir de la stabilité et du calme (…) et de savoir que son gouvernement est là pour lui fournir les services dont il a besoin. »
Alors que le monde retient son souffle, l’avenir de la Syrie reste incertain. La transition à venir est cruciale et les actions du nouveau gouvernement seront déterminantes pour l’avenir du pays.