Le cauchemar d’une Canadienne allergique à l’hiver
Le froid provoque chez cette jeune femme des réactions de la peau pouvant aboutir à un choc anaphylactique.
Alors âgée de 14 ans, Arianna Kent déblayait de la neige quand la première réaction cutanée est apparue. Pensant qu’elle était d’origine alimentaire, ce n’est que beaucoup plus tard qu’elle comprit qu’il s’agissait d’une allergie au froid.
Et quand on habite Edmonton, où les -30° ou -40° peuvent être atteints, la situation peut vite tourner au calvaire.
Ouvrir un réfrigérateur ? Un risque
En hiver donc, la jeune femme de 21 ans fait tout pour ne pas avoir à sortir de son domicile, car le simple fait de regagner sa voiture constituerait une situation “potentiellement dangereuse”.
Hospitalisée jusqu’à trois fois par mois, elle raconte : “Dans le pire des cas, tout mon corps peut avoir l’air d’une plaie enflée. Ça me brûle la peau et me démange. Concernant ma gorge, c’est comme de l’asthme où vous avez une respiration sifflante et éprouvez des difficultés à respirer”.
A cold breeze could hospitalise Arianna.
Publiée par Metro sur Samedi 1 décembre 2018
Et ces désagréments, s’ils culminent en hiver, ne disparaissent pas pour autant avec des températures plus clémentes. L’été, déguster une crème glacée ou tenir dans ses mains un verre garni de glaçons peut suffire à déclencher cet urticaire. La climatisation ou même une brise légère et fraîche en plein été peut également tout faire basculer.
Quelques années après l’apparition des premiers symptômes, Arianna passe moins de temps à l’hôpital. Et ce, grâce à une modification de son alimentation, contenant le moins possible d’histamine, molécule stimulant le système immunitaire.