L’Amour est dans la Pré : Au cœur d’une affaire d’actes de cruauté
L’Amour est dans le Pré propose, dans cette saison 8 de découvrir un candidat, Thomas Menant. Ce dernier se retrouve devant la justice.
L’Amour est dans le pré a commencé depuis quelques semaines sur M6 et l’un des participants, Thomas Menant est un propriétaire de chevaux. Le Courrier Picard révèle que le tribunal correctionnel d’Amiens devra statuer le 6 septembre prochain sur un dossier concernant ce candidat de l’émission. Cette affaire remonte au 5 mars de cette année. Les deux salariées du refuge animalier d’Oisemont dans la Somme reçoivent vers 9 heures la visite d’un homme. Le journal relaye les propos de la jeune femme prénommée Cécilia : « Un homme est venu nous dire qu’il avait vu un cheval dans une prairie, à Allery ». L’animal en question était « couché sous une bâche tenue avec des pneus et lorsqu’il l’avait soulevée, il s’était aperçu qu’il était toujours en vie, qu’il agonisait ».
Sur le plateau de l’Amour est dans le pré
Le propriétaire de ce cheval serait le candidat de l’Amour est dans le pré diffusée actuellement le lundi soir sur M6. Les deux salariées ont donc été sur les lieux et ont constaté que les propos tenus par cet homme étaient réels « Il était effectivement vivant, il se débattait, on voyait qu’il souffrait ». Les deux jeunes femmes se sentent impuissantes et décident de joindre les gendarmes sur les conseils d’un vétérinaire selon le journal. Le candidat de l’Amour est dans le pré est pendant ce temps sur les plateaux de tournage de l’émission à Paris. La salariée explique qu’il ne peut pas se rendre sur les lieux et précise « qu’il savait que le cheval était là, mais qu’il pensait qu’il était déjà mort ».
Le cheval agonise depuis 24 heures
Une enquête est donc ouverte et les gendarmes se sont rendu compte que le cheval avait agonisé pendant 24 heures sous cette bâche. Les deux salariées émues par la situation n’ont pas voulu laisser le cheval seul « Nous sommes restées sur place jusqu’au bout. On l’a vu mourir, ça nous a fait mal ». Thomas Menant doit donc s’expliquer devant la justice le 6 septembre dans le cadre de cette affaire pour « sévices graves, actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif ». Le Courrier Picard n’a pas pu joindre Thomas Menant. Le refuge d’Oisemont a porté plainte et a reçu le soutien de l’association 30 millions d’amis. Les deux salariées devront également témoigner puisqu’elles étaient présentes