Lagny : deux entraîneurs islamistes d’une équipe de football amateur écartés par la mairie
La mairie de Lagny, en Seine-et-Marne, a écarté deux entraîneurs d'une équipe de football amateur après la mise en lumière de leur implication dans une affaire de terrorisme.
Au sein de l’équipe de football amateur de l’US Lagny, en Seine-et-Marne, ces deux hommes aux âges non précisés auront occupé des places de plus en plus importantes jusqu’à devenir entraîneurs de la formation en question.
À la base, ils étaient spectateurs des matches de l’équipe, avant d’assurer la sécurité des tribunes pour finalement accéder, en septembre dernier, à la requête des joueurs qui demandaient ainsi à être dirigés par ces deux hommes. Une condition apparemment sine qua non pour garantir le maintien de la majorité des joueurs dans l’effectif, comme l’a déclaré le président du club à RTL.
Un entraîneur de l’US Lagny avait été mis en examen, l’autre assigné à résidence
Sauf qu’il est depuis apparu que ces entraîneurs étaient connus des services de renseignement, que l’un avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour “association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste” et que les deux avaient été assignés à résidence pour des faits de radicalisation.
D’autres éléments ont semé le doute auprès de la mairie de Lagny, notamment le fait apparent que l’US Lagny aurait été vue en train de prier sur le terrain. Les deux hommes ont depuis été écartés de leurs responsabilités au sein du club, rapportent nos confrères helvètes du Matin Online.
Deux islamistes suspectés d’avoir participé à l’organisation d’une filière de départ
Ces deux islamistes sont impliqués dans une même affaire de terrorisme, et plus particulièrement suspectés d’avoir participé à l’organisation d’une filière de départ à la mosquée de Lagny avec pour destinations l’Irak et la Syrie. Un lieu de culte apparaissant au passage comme l’un des premiers à avoir fermé ses portes suite à l’attentat de Paris de 2015.
L’un de ces hommes a été écroué la semaine passée pour non respect des modalités de sa peine fixée à 16 mois de prison.