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Une prothèse de jambe qui rend la sensibilité aux amputés

Santé
Par Jérôme,  publié le 8 juin 2015 à 12h00, modifié le 9 juin 2015 à 16h54.

Une équipe de l'Université de Linz en Autriche a dévoilé lundi une prothèse pouvant simuler des sensations, tout comme le membre amputé. Et c'est une première mondiale. Un espoir pour les amputés souffrant de douleurs fantômes.

Etonnant, si ingénieux, stupéfiant… les mots peuvent aisément venir à manquer à l’évocation de cette première mondiale. C’est aujourd’hui à Vienne en Autriche qu’une équipe de chercheurs de l’Université de Linz présente une toute nouvelle prothèse de jambe. Son atout : elle reproduit les sensations du membre qui a été amputé. Un espoir indéniable pour lutter contre les douleurs fantômes.

Wolfgang Rangger, premier greffé de cette nouvelle prothèse de jambe

L’homme de 54 ans qui s’est vu greffer cette prouesse technologique s’appelle Wolfgan Rangger. Cet enseignant, après un AVC subi en 2007 et des complications qui en ont résulté, a dû être amputé sous le genou. A l’AFP, qui se fait l’écho de cette présentation aujourd’hui à Vienne, il confie : “J’ai l’impression d’avoir de nouveau un pied (…) Je ressens la différence quand je marche sur du gravier, le béton, l’herbe ou le sable. Je sens même les petits cailloux”.

Greffé depuis 6 mois, Wolfgang a repris la course à pied, le vélo et l’escalade, nous indique l’agence de presse.

Capteurs et faisceaux de nerfs

Techniquement, les terminaisons nerveuses de Mr Rangger ont été reprises au niveau du moignon qui à l’origine conduisaient au pied. Elles ont été détournées à la surface de la cuisse, là où le contact est établi avec la prothèse. Sous la plante du pied de la prothèse, des capteurs envoient des informations à des stimulateurs placés côté moignon. Et c’est ainsi que la sensation est reproduite.

Le professeur Hubert Egger, l’un des médecins à l’origine de la prouesse, précise : “Sur un pied en bonne santé, ce sont des récepteurs sur la peau qui remplissent cette fonction. Chez un amputé, ils manquent, bien sûr. Mais les transmetteurs d’information que sont les nerfs continuent d’exister. Il suffit de les stimuler”.  Et aussi bien que des sensations retrouvées, ce sont surtout les douleurs fantômes auxquelles Wolfgang Rangger a pu dire adieu, et seulement quelques jours à la suite de l’implantation. Avant de procéder à une mise en production en série, et pour un coût à l’achat estimé entre 10.000 et 30.000 euros, les chercheurs autrichiens se laissent le temps de collecter et d’analyser tous les résultats issus de cette première prothèse sensible.

Le Récap
  • Wolfgang Rangger, premier greffé de cette nouvelle prothèse de jambe
  • Capteurs et faisceaux de nerfs
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