“Jungle” de Calais : gravement brûlé, un réfugié dans un état critique
Un incendie s'étant déclaré la nuit dernière dans la "jungle" de Calais a notamment brûlé à 70% un réfugié éthiopien, lequel se trouve depuis entre la vie et la mort.
Les faits se sont produits dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 avril. Un incendie se déclare dans la “jungle” de Calais, et les flammes de gravement brûler un réfugié éthiopien. La préfecture du Pas-de-Calais a signifié que ce dernier se trouve désormais entre la vie et la mort.
“Vers 1h00, les services de secours – police, pompiers et SAMU – sont intervenus sur le campement de la lande pour un feu d’une cabane”. Lequel aurait surpris le réfugié “pendant son sommeil”. À l’heure actuelle, l’origine du feu n’a pas encore été déterminée et une enquête a d’ailleurs été ouverte afin d’établir les circonstances du sinistre.
Incendie dans la “jungle” de Calais : une victime “brûlée à 70%”
Nos confrères du Monde précisent que la victime, “brûlée à 70%”, a été héliportée dans la courant de la nuit au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Lille, où elle a ensuite été admise.
Durant cette même nuit, des migrants ont une nouvelle fois tenté de s’introduire dans des camions à hauteur de la rocade portuaire. Et pour possiblement arriver à leurs fins, ces personnes ont déposé des éléments sur la chaussée visant à ralentir les véhicules. La préfecture indique à ce sujet que “les forces de l’ordre sont immédiatement intervenues pour évincer les migrants de la chaussée et ses abords”, sans toutefois perturber le trafic.
Entre 3.500 et 5.000 migrants rêvant d’Angleterre
Selon cette source, ils seraient 3.500 migrants à vivre dans la “jungle” de Calais dans l’espoir d’atteindre un jour prochain l’Angleterre. Les associations parlent quant à elles de 5.000 migrants dans l’attente de quitter un quotidien français aux conditions sanitaires contestables pour une Grande-Bretagne semblant apparaître telle un Eldorado.
Un peu avant la mi du mois, vingt migrants érythréens et afghans, incluant sept mineurs, avaient été retrouvés “en bonne santé” dans trois camions différents localisés dans le Pas-de-Calais.