Journée mondiale du lupus : plus de 20.000 patients en France
Mercredi se tiendra la Journée mondiale du lupus. L'occasion de tourner les projecteurs sur cette maladie rare touchant néanmoins plus de 20.000 personnes en France.
À l’occasion de la Journée mondiale du lupus appelée à se tenir le mercredi 10 mai prochain, soit demain, il n’apparaît pas inintéressant de rappeler comment se manifeste cette maladie, combien de personnes sont directement touchées en France et quels sont les moyens de lutte à disposition.
Nos confrères de Pourquoi Docteur ? indiquent que le lupus demeure une maladie pas toujours bien diagnostiquée. Auto-immune, c’est-à-dire que découlant d’un dysfonctionnement du système immunitaire, elle apparaît sous différentes formes d’inflammations provoquées par la production d’auto-anticorps par l’organisme.
Lupus : une maladie ciblant principalement les femmes
Dans la majorité des cas (80%), les patients du lupus présentent des éruptions cutanées, principalement sur le visage. Dans des proportions semblables, les personnes touchées subissent également des problèmes au niveau de leurs articulations.
On compte de même des incidences au niveau des reins, des yeux et des cheveux, lesquels peuvent ainsi se mettre à tomber. On estime qu’en France, plus de 20.000 personnes souffrent du lupus. 85% des malades se trouvent par ailleurs être des femmes, même si de manière générale, les causes d’apparition du lupus demeurent assez mystérieuses. Des prédispositions génétiques peuvent favoriser la maladie, encore plus par l’ajout de facteurs environnementaux.
Pas de traitement adéquat dans 60% des cas
Les patients doivent faire preuve d’une grande patience avant de recevoir le diagnostic adéquat. On parle en effet de 2 à 5 ans d’attente qui ne découlent au passage pas forcément à un traitement adapté. Seulement 40% des malades reçoivent ainsi les bons soins.
Pour l’heure, aucun traitement ne permet de soigner le lupus, les médicaments proposés se limitant à le maîtriser, comme les antipaludéens de synthèse, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les corticoïdes. Dans tous les cas, il est on ne peut plus conseillé aux personnes atteintes du lupus de faire l’objet d’un suivi pluridisciplinaire, de manière notamment à pouvoir surveiller les zones à risque.