Journée mondiale de la santé bucco-dentaire : 23% des Français se brossent peu ou pas les dents
À l'occasion de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire, une étude des laboratoires Pierre Fabre Oral Care, en partenariat avec l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire, révèle que 23% des Français se brossent les dents moins de deux fois par jour.
Lundi s’est tenue la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire. À cette occasion a été publiée une étude menée par les laboratoires Pierre Fabre Oral Care, en partenariat avec l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD). Conduite le mois dernier, son thème était : « État des lieux et décryptage des pratiques d’hygiène bucco-dentaire au sein de la population française ».
Le premier constat, double, révélé dans cette enquête, est celui d’une majorité de Français, 54%, liant la santé bucco-dentaire à la santé globale. On apprend donc dans le même temps que 46% de la population hexagone fait une distinction à ce niveau, alors que l’étude indique pourtant que « les interrelations avec les maladies chroniques, les maladies cardio-vasculaires ne sont plus à démontrer. Que le risque d’accouchement prématuré est trois fois plus élevé chez une femme enceinte atteinte de parodontite, sans oublier les conséquences sur la malnutrition dues à l’édentement. »
Dents : 46% des Français les dissocient de la santé globale
Autre observation notable de ce sondage, ces 23% de Français qui reconnaissent se brosser les dents moins de deux fois par jour, alors que la recommandation actuelle est de deux brossages quotidiens (contre 3 jusqu’à novembre 2013).
En outre, « plus de la moitié (53 %) n’utilise jamais de fil dentaire, pourtant indispensable dans l’arsenal quotidien pour lutter contre les caries entre les dents (caries inter-proximales). »
Les pharmaciens peu sollicités pour des conseils
73% des personnes interrogées ont déclaré ne pas prendre conseil auprès de leur pharmacien au sujet de leur santé bucco-dentaire. La majorité de ces sondés (79%) évoque comme raison de non sollicitation le simple fait de ne pas y penser, quand une frange réduite (17%) n’aborde pas le thème avec leur pharmacien parce qu’estimant que celui-ci n’est pas suffisamment qualifié dans le domaine. L’enquête rappelle néanmoins que le pharmacien « connait les pathologies des patients au travers de la délivrance des médicaments, il a un rôle essentiel à jouer dans les interactions entre santé bucco-dentaire et santé générale ».