Journée de l’allergie : L’importance d’un diagnostic rapide
10 propositions concrètes, voici ce que proposaient mardi l'association Asthme et Allergies et ses partenaires. Il faut agir, ces affections touchent de plus en plus de personnes, et à des âges divers.
Ce 22 mars 2016 marque la 10e journée française de l’Allergie. Cette dernière est organisée pour sensibiliser le public à une meilleure prise en charge de ces pathologies qui peuvent vite s’aggraver si elles ne sont pas diagnostiquées rapidement.
En marge de cette journée, l’Association Asthme et Allergies dévoile 10 propositions pour améliorer la prévention. Le Syndicat français des allergologues alerte de son côté contre le faible nombre d’allergologues dans notre pays.
22 mars : Journée de l’allergie
Dans un rapport récent, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les allergies au 4e rang des pathologies mondiales après le cancer, les maladies cardiovasculaires et le sida. On dénombre en France 30 % de personnes atteintes d’allergie (contre 3 % en 1970). À ce rythme, 50 % de la population française pourrait être atteinte d’ici à 2050.
À l’occasion de cette 10e Journée française de l’allergie, les allergologues insistent sur la nécessité d’une prise en charge rapide. Dès les premiers symptômes (éternuements, nez qui coule, démangeaisons aux yeux) il faut consulter un spécialiste. Ne pas soigner une allergie rapidement peut rendre asthmatique. Les allergologues estiment que près de 40 % des rhinites non traitées évoluent en asthme.
Les allergologues à votre écoute
Pour sensibiliser le public, l’association Asthme & Allergie a mis en place pour cette journée un tchat interactif sur son site web afin de mettre en contact les internautes et les allergologues de toute la France. Au terme du tchat, la consultation (qui n’a pas valeur de diagnostic) pourra se poursuivre sur la page Facebook de l’Association Asthme & allergies et via son compte Twitter (@AsthmeAllergies).
Le Syndicat français des allergologues profite de cette journée pour alerter sur le manque de spécialistes et demande d’« harmoniser le statut des allergologues français avec celui des allergologues européens en créant une véritable spécialité ». En effet, « l’allergie est reconnue en tant que spécialité médicale dans 15 pays européens… mais pas en France où elle progresse quand le nombre d’allergologues y diminue ».