“Jeu de la bousculade” : Michel Cymes alerte sur cette tendance dans les cours de récré
Un jeune garçon de 10 ans a été victime d'un accident vasculaire cérébral après avoir été bousculé par ses camarades.
Pour les enfants, il s’agit d’une simple boutade, mais elle peut avoir des conséquences dramatiques. Les cours de récréation sont régulièrement le théâtre de l’émergence de « challenges » plus ou moins dangereux souvent popularisés par les réseaux sociaux. Alors que les jeux du foulard ou autre « Happy Slapping » faisait parler d’eux, c’est aujourd’hui le « jeu de la bousculade » qui inquiète les spécialistes. À tel point que Michel Cymes a tenu à mettre les parents et adultes encadrants en garde.
Un élève pris pour un punching-ball
C’est sur RTL que le très médiatique médecin a tiré le signal d’alarme. Comme son nom l’indique, ce « jeu de la bousculade » a pour but de prendre un élève pour cible et lui foncer dessus à plusieurs. Ce dernier est alors ballotté de camarade en camarade, souvent jusqu’à la chute.
Hormis le traumatisme psychologique d’avoir été ciblé de la sorte, les risques de blessures sont réels. La chute peut en effet entraîner des fractures ou des chocs au niveau de la tête. C’est notamment ce qui est arrivé à un enfant de 10 ans dans une école parisienne.
Michel Cymes alerte sur un nouveau type de jeu pratiqué dans les écoles qui a failli coûter la vie à un enfant de 10 ans récemment #RTLMatin https://t.co/Cfqn5dT2P6
— RTL France (@RTLFrance) March 9, 2021
Coup du lapin et AVC
Le jeune garçon a été une première fois la cible du « jeu de la bousculade ». Pendant le « jeu », il a fini par tomber et son cou est venu frapper une barre de métal. Plusieurs jours ont passé et le jeune garçon a continué à être bousculé par les autres élèves de l’école. Plusieurs mauvais traitement qui ont fini par déclencher un AVC chez la jeune victime.
L’enfant a été hospitalisé avec une paralysie faciale. Lors du premier choc, il s’était fait une dissection de la carotide. Un caillot de sang s’y était formé avant de se déplacer dans le cerveau et provoquer l’AVC. Fort heureusement, son cas a été traité à temps et l’enfant s’en tire ses séquelles graves.
Cette histoire doit servir d’avertissement pour Michel Cymes qui demande à ce que des messages de préventions soient diffusés dans les écoles.