Japon : deux sangliers s’invitent dans un lycée
Lundi au Japon, deux sangliers ont fait irruption dans un lycée de Kyoto avant d'y semer le désordre. Ces bêtes ont finalement été abattues par des décharges de pistolet à impulsion électrique.
Aucune victime autre que ces bêtes n’a été observée au terme de l’incident. Lundi, un lycée de Kyoto (sud-ouest du Japon) a accueilli bien malgré lui deux invités assez remuants : des sangliers. Ces derniers ont ainsi débarqué dans des salles de classe, dévalé les escaliers avant de plus ou moins se détendre dans un bassin de l’établissement.
Des examens, rapportent nos confrères du Parisien, se tenaient alors dans ce lycée. La session a été temporairement interrompue le temps de résoudre le problème. D’après ce que montrent des images amateur diffusées à la télévision nippone, les bêtes ne cherchaient pas à s’éterniser en ces les lieux.
Deux sangliers dans un lycée nippon, l’un dans les poubelles, l’autre dans un bassin
A ainsi été vu l’un des sangliers dans une salle de classe, laquelle était déserte à ce moment-là, en train de se cogner à plusieurs reprises sur des portes vitrées, dans des tentatives désespérées de s’échapper. D’autres images en ont présenté un en train de se baigner dans un bassin tandis que l’autre s’était rapproché des poubelles avant de monter des escaliers.
Des bêtes de plus en plus présentes dans les villes du Japon
Jeudi, un porte-parole de la ville de Kyoto a déclaré que les deux sangliers ont été abattus par des décharge de pistolet à impulsion électrique (Taser). Selon des spécialistes, les sangliers apparaissent de plus en plus présents au sein des villes japonaises en raison d’une destruction progressive de leur habitat par la main de l’être humain.
Précisons au passage que le lycée en question se trouvait à la lisière d’une forêt. Il semblerait que cet incident soit le premier du genre jamais relevé dans l’établissement, même si les évènements de lundi tendent à la réflexion de mesures de sécurité pour éviter de nouvelles irruptions possiblement plus violentes.