Japon : au moins 2 morts et plusieurs blessés après qu’une voiture a percuté des enfants
Mercredi à Otsu, au Japon, une voiture a percuté un groupe d'enfants après une sortie de route. On déplore au moins deux morts, un petit garçon et une fillette de 2 ans, et plusieurs blessés.
Cette dramatique scène a eu lieu mercredi matin dans la ville d’Otsu, située dans l’ouest du Japon, près de Kyoto. Une voiture a percuté un groupe d’enfants de 2 à 3 ans, causant ainsi au moins deux morts et plusieurs blessés. Les forces de l’ordre précisent que plusieurs de ces blessés se trouvent “dans un état critique”.
Le communiqué de la police, rapporté ici traduit par 20 Minutes, indique que le véhicule incriminé “a heurté une file de 13 enfants d’une crèche et de trois professeurs qui étaient en train de marcher sur le trottoir”.
Choc avec une voiture au Japon : un garçonnet et une fillette tués
Le groupe d’enfants se trouvait alors non loin d’un passage piéton. La voiture étant venue les heurter était sortie de route et venait d’entrer en collision avec un autre véhicule à un carrefour.
On déplore au moins deux morts, celles d’un petit garçon et d’une fillette de 2 ans.
L’âge de la conductrice ne serait pas en cause
L’agence de presse Jiji fait savoir que la conductrice du premier véhicule est âgée de 62 ans, et celle de la seconde voiture de 52 ans. Toutes deux ont été appréhendées pour “conduite négligente”. Si les autorités assurent que l’âge du conducteur ne serait pas en cause ici, l’archipel connaît depuis maintenant plusieurs années de plus en plus d’accidents de la route causés par des seniors.
En 2016, les automobilistes de plus de 65 ans ont ainsi été responsables de plus d’un quart des accidents routiers mortels survenus au Japon, soient 965. La plupart du temps, ils avaient confondu les pédales ou avaient perdu le contrôle de leur véhicule.
En avril dernier, une femme et sa fille de 3 ans à vélo ont été mortellement percutées par un conducteur de 85 ans. L’enquête est toujours en cours pour déterminer si, comme l’affirme l’automobiliste, c’est sa voiture qui présentait un défaut et non l’humain au volant.