Jack l’Éventreur serait enfin démasqué
Un homme d'affaires anglais affirme qu'il a démasqué Jack l'Éventreur en la personne d'Aaron Kosminski, un coiffeur polonais.
126 ans après les faits, le mythe de Jack l’Éventreur hante toujours les nuits londoniennes. A ce jour, les visites guidées se succèdent toujours, de nuit pour faire revivre aux touristes les heures noires qu’a connues Londres à l’époque. Et voici que l’identité de l’un des plus célèbres tueurs en série, qui a sévi à l’automne 1888 dans le quartier de Whitechapel, aurait enfin été démasquée.
Un enquêteur amateur, Russel Edwards, qui fut aidé par un expert en génétique, s’est confié au quotidien britannique The Daily Mail. En 2007, l’homme d’affaires Russel Edwards a connaissance de la vente aux enchères d’un châle qui était supposé avoir appartenu à l’une des victimes du tueur, Catherine Eddowes. Après avoir rencontré le propriétaire contemporain du tissu, qui s’avère être un descendant de policier présent sur une scène de crime l’époque, il s’avère que le châle a été transmis dans la famille sans jamais être lavé.
Jack L’Éventreur : des marguerites et des tests ADN
La suite de l’enquête est passionnante. Sur le châle, il aperçoit des motifs représentant des fleurs, mais pas n’importe lesquelles. Il s’agit de marguerites de Saint Michel, une fête chrétienne célébrée le 8 novembre par les orthodoxes et le 29 septembre par les autres. Il se trouve que ces dates correspondent aux jours des trois premiers meurtres de Jack Éventreur. Ce châle, que Catherine Eddowes n’aurait pu s’offrir car trop pauvre, pourrait alors être un indice laissé par le tueur en série.
Avec ce châle dont le style évoque les pays de l’Est, russel Edwards se penche sur le cas d’un des suspects, Aaron Kosminski, immigré polonais devenu coiffeur dans le quartier de Whitechapel. Faute de preuves contre lui, la police l’avait relâché, et l’homme avait fini ses jours dans un centre psychiatrique. C’est la science qui permet ensuite à l’enquêteur d’affirmer qu’il est bien l’auteur des meurtres : des cellules de rein ainsi que du sperme sont retrouvés à l’aide d’une caméra infrarouge. Russel Edwards se met alors en quête de survivants de la victime et de Kominski, pour comparer les ADN à plus de 100 ans d’intervalle. La génétique avance alors des preuves concordantes, Aaron Kosminski est bien Jack L’Éventreur. Même si certains doutent de la validité des test, l’étoffe ayant été touchée par un trop grand nombre de personnes depuis 1888.