Isère : un chien attaque un enfant de deux ans et lui arrache les oreilles
Vendredi dans l'Isère, un petit garçon de deux ans a été attaqué par le chien d'un ami de la famille. L'animal a arraché les deux oreilles de l'enfant, dont les jours n'apparaissent cependant pas en danger.
Les faits se sont produits vendredi en début de soirée dans la commune de Villefontaine, dans l’Isère. Au domicile familial, un petit garçon âgé de deux ans a été attaqué par un chien, qui lui a littéralement arraché les deux oreilles.
Nos confrères de ladepeche.fr rapportent le déroulé des évènements. Les parents de l’enfant, qui ne se trouvaient alors pas avec lui, l’entendent crier et pleurer. Et d’accourir au salon pour connaître la raison de ces hurlements. À ce moment-là, le couple assiste à une vision d’horreur : la tête du garçonnet était prise dans la gueule d’un chien, et au vu du sang à leurs côtés, des blessures avaient déjà vraisemblablement été commises.
Oreilles arrachées : une informité permanente à craindre
D’après les premiers éléments communiqués de l’enquête, par ailleurs confiée à la gendarmerie, le chien n’appartenait pas à la famille mais à un ami parti à l’étranger. Venu du jardin, il aurait sauté sur l’enfant quand celui-ci venait d’ouvrir la porte-fenêtre. Les parents du petit garçon ont alerté sans délai les secours, tout en s’efforçant, on l’imagine, de faire lâcher prise à l’animal.
Les pompiers et une équipe du SMUR ne mettent pas longtemps à arriver sur place. À leur arrivée, ils ne peuvent que constater que les deux oreilles de la victime ont été arrachées. L’enfant a reçu les premiers soins des secours avant d’être transporté au service déchoquage de l’hôpital de Bron. Si son pronostic vital n’est pas engagé, les médecins ont toutefois signifié que le garçonnet devrait souffrir d’une infirmité permanente.
Le chien placé en fourrière
La bête, ne faisant au passage pas partie d’une race classifiée, a quant à elle été placée en fourrière. Enfin, en dépit des lourdes blessures observées sur leur enfant, les parents de la victime ont fait savoir qu’ils n’envisageaient pas de déposer plainte.