Irak : un bébé naît avec trois pénis, une première dans l’histoire de la médecine
Le nourrisson a rapidement été opéré pour retirer les deux phallus superflus.
Si l’histoire fait le tour du monde, c’est avant tout parce que le jeune garçon ne gardera certainement aucune séquelle de cette mésaventure. En Irak, un bébé est en effet né avec trois pénis. Une situation découverte par ses parents et les docteurs quelques mois après sa naissance.
Un cas unique
Cette curiosité médicale a été relayée dans l’International Journal of Surgery Case Reports. Tout commence donc l’an dernier, lorsque les parents du bébé né dans la ville de Duhok, en Irak, consultent un médecin, car ils ont remarqué que le testicule gauche de leur fils était très gonflé. Le praticien décèle ce que l’on nomme une « hydrocèle » (une poche d’eau dans les testicules), mais remarque également des excroissances anormales : l’une se trouvait à la base du pénis d’origine et possédait un gland et l’autre se trouvait en dessous du scrotum.
Après examen approfondi, il s’avère que ces deux protubérances sont en fait des pénis et que le jeune garçon a développé une pathologie nommée diphallia, une maladie qui ne touche qu’une naissance sur 5 millions et qui, jusqu’ici, n’avait recensé qu’un pénis supplémentaire dans les quelques cas connus. Ce jeune irakien constitue donc une première mondiale.
Opéré avec succès
Si les pénis supplémentaires ne présentaient pas forcément de risque, la diphallia peut tout de même entraîner des complications au niveau du système urinaire. Pour éviter ces complications, les médecins ont donc décidé de procéder à l’ablation de ces phallus surnuméraires !
L’opération s’est parfaitement déroulée et les examens approfondis n’ont décelé aucune autre malformation sur le bambin. Ce dernier ne devrait donc garder aucune séquelle de la diphallia. Il devra tout de même bénéficier d’un suivi régulier, notamment à sa puberté, pour vérifier que son appareil génital se développe bien.
La diphallia étant extrêmement rare, les causes de la maladie sont encore très peu connues par les médecins.