Interpellés après avoir scalpé un homme en pleine rue
Les agresseurs d'un jeune homme de 18 ans ont été interpellés plusieurs mois après les faits. Un réglement de comptes entre bandes rivales de la communauté sri-lankaise en était à l'origine.
Le 25 avril dernier, un homme de 18 ans était découvert dans une mare de sang rue Pajol (18ème arrondissement de Paris). Un passage à tabac d’une très grande violence dont l’enquête est en voie de résolution après l’interpellation des auteurs présumés.
La victime en partie scalpée
“Quand il a été sécouru, il souffrait d’une fracture ouverte à une jambe, d’importantes plaies à un pied et à une oreille. Ses agresseurs l’avaient aussi, en partie, scalpé”, indique au Parisien une source proche de l’enquête. Il venait d’être sauvagement agressé par plusieurs individus, à l’arme blanche.
Le quotidien avance encore que la victime s’est vue notifier 100 jours d’interruption d’arrêt de travail.
Une rivalité au sein de la communauté tamoule
En collaborant, enquêteurs du 2ème DPJ et de la direction du Renseignement de la préfecture de police parviennent à comprendre le contexte de l’agression. L’homme de 18 ans appartenait à une bande de la communauté sri-lankaise du nom de Tamoul Saathan. Quant aux agresseurs, ils agissent dans une bande rivale, Red Kosty.
Ces derniers ont fait l’objet d’une triple interpellation dans le 19e arrondissement, à Bobigny ainsi qu’à Villiers-sur-Marne; ils sont âgés de 21, 30 et 33 ans. Si deux des agresseurs ont reconnu être présents sans avoir fait quoi que ce soit, le troisième a tout nié en bloc. 2 des 3 suspects ont été placées en détention provisoire.