Inondations : Un homme et son futur enfant meurent à cause d’un groupe électrogène
Les faits se sont déroulés à Villeneuve-Saint-Georges. La victime avait déjà été prise de malaise la veille. Sa femme a survécu, mais a perdu l’enfant qu’elle attendait.
C’est un drame terrible qui vient de toucher cette famille qui essayait de reprendre une vie normale après avoir été touchée par les inondations. À Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne, un homme de 40 ans a perdu la vie après avoir été intoxiqué par le groupe électrogène qu’il avait mis en place pour avoir de l’électricité malgré les coupures de courant qui frappent la commune. La femme de la victime, enceinte, a également été intoxiquée et a perdu le bébé qu’elle portait.
Intoxications en série
Ce sont nos confrères du journal Le Parisien qui relaient l’information. Les faits se sont déroulés ce samedi soit dans un pavillon situé dans un quartier durement touché par la crue de la Seine. Alors qu’il avait déjà fait un malaise la veille, n’a pas imaginé que le problème pouvait venir de son groupe électrogène. C’est le frère de ce dernier qui, sans nouvelle de la famille et qui ne parvenait pas à les joindre, alerte les secours.
Les pompiers arrivent dans le pavillon situé dans ce quartier rendu difficile d’accès à cause des inondations et découvrent l’homme et sa femme inanimés. Rien ne pourra être fait pour réanimer ce dernier qui était déjà en arrêt cardio-respiratoire à l’arrivée des secours. Sa femme enceinte se trouve elle aussi dans un état grave à cause de l’intoxication au monoxyde de carbone.
Elle perd son bébé
Transportée à l’hôpital, elle sera finalement sauvée, mais l’enfant portait depuis 5 mois n’a pas survécu à l’intoxication. Le couple avait installé ce groupe électrogène après que l’électricité ait été coupée dans le quartier pour des raisons de sécurité.
Non loin de là, une autre famille s’était intoxiquée au monoxyde de carbone après avoir allumé un feu de charbon dans une maison pour se réchauffer. Avec l’arrivée du froid cette semaine, les pompiers redoutent la multiplication de ces incidents.