Indre-et-Loire : il aurait tué sa mère d’une dizaine de coups de couteau
Mercredi en Indre-et-Loire, le corps sans vie d'une femme de 45 ans a été retrouvé dans son appartement. Son fils de 13 ans, suspecté de lui avoir asséné une dizaine de coups de couteau, a été interpellé et placé en garde à vue.
Le drame a été découvert mercredi après-midi dans un appartement de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire). Le corps sans vie d’une femme de 45 ans y a ainsi été retrouvé, et son fils d’apparaître aujourd’hui comme le possible auteur des coups lui ayant fait perdre la vie.
Dans la matinée, les parents de la quadragénaire tentent de la joindre par téléphone, en vain. Sur place, les coups de sonnette n’obtiennent de même pas de réponse, alors que le père de la femme est censé lui installer des étagères. En raison de travaux menés à l’intérieur du bâtiment, les ouvriers parviennent à voir que le fils de la résidente est bien dans le logement.
À 13 ans, placé en garde à vue après la mort de sa mère
L’adolescent, âgé de 13 ans, refuse toutefois d’ouvrir la porte. Comme le rapportent nos confrères de La Nouvelle République, les pompiers sont alors appelés à intervenir pour permettre une pénétration des lieux. Et d’y découvrir la femme de 45 ans, gisant dans une mare de sang.
Il apparaît qu’elle a reçu une dizaine de coups de couteau. Son fils, suspecté d’en être l’auteur, a été interpellé puis placé en garde à vue, laquelle a été prolongée en ce jeudi dans l’attente d’une présentation au parquet vendredi. L’autopsie du corps a été pratiquée aujourd’hui à l’institut médico-légal.
De possibles indices laissés sur les réseaux sociaux
L’enquête a été confiée aux policiers de la Sûreté départementale, et il devrait notamment s’agir pour eux d’exploiter les différents messages laissés sur les réseaux sociaux par l’adolescent. Ce dernier y aurait ainsi indiqué son intention d’attenter à la vie de sa mère.
On sait que le jeune garçon vivait seul avec elle depuis le divorce de ses parents et qu’il bénéficiait d’une assistance éducative et d’un suivi par un pédopsychiatre. Il semblerait de même qu’il ne se rendait plus en cours.